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Kevin Spinozzi : « Jouer en équipe, c’est notre force »

Kevin Spinozzi : « Jouer en équipe, c’est notre force »

Alors qu’ils mènent 3-1 dans la série des demi-finales, Kevin Spinozzi pense que l’atout des Boxers qui jouent le match 5 ce samedi à Grenoble, c’est l’équipe ! 

Dans quel état d’esprit te trouves-tu à ce stade de la compétition, alors que vous menez 3-1 dans la série des demi-finales ?

Kévin Spinozzi : « Bien mais nous sommes dans une série, ce n’est pas encore fini. Il faut continuer à se préparer pour le prochain match, prendre un match à la fois. »

Es-tu fier de ce que vous avez fait jusque-là ?

« Oui, mais le job n’est pas fini. On est content de mener la série 3-1 mais il faut encore aller à Grenoble et ce n’est pas facile de gagner là-bas mais on espère repartir de là-bas avec la victoire. »

Faites-vous des calculs en vous disant qu’il reste encore 3 matchs à jouer et qu’il faut en gagner 1 ou vous dites-vous que l’objectif, c’est le prochain match ?

« L’objectif, c’est toujours le prochain. La dernière chose qu’on veut faire, c’est donner du momentum à Grenoble. Et si on va jusqu’au match 7, ça peut leur donner du momentum. L’état d’esprit, c’est d’aller chercher la victoire à Grenoble le plus rapidement possible. »

Est-ce qu’un match comme celui de ce samedi s’aborde de la même manière que les autres ?

« Non, c’est un match comme les autres. C’est le quotidien. On va faire le mieux possible pour le gagner, pour finir ça sur ce match 5, sinon ça sera le prochain. Mais chaque fois, ça doit être le dernier match. C’est cette mentalité là qu’il faut qu’on se donne. »

Qu’est ce qui fait actuellement votre force ?

« On a un bon plan de match en place. Les joueurs le respectent. On est une équipe, on est très soudé, on joue l’un pour l’autre. C’est notre force. Si on joue les 5 ensemble, chaque unité de 5 sur la glace, et qu’on procède de la bonne manière en respectant notre plan de jeu, je n’ai pas d’inquiétude. »

Au mois d’octobre, vous étiez onzièmes du classement. Est-ce qu’à ce moment-là vous vous disiez « on sera en demi-finale » ?

« Honnêtement, on a toujours été confiant. On ne s’est pas dit qu’on était onzième et que c’était fini. On savait le potentiel qu’on avait dans le vestiaire. Et on savait que quand on allait mettre les pièces ensemble, et jouer en équipe, ça allait marcher. En novembre on a perdu juste un match, en Coupe de France. On a gagné tous nos matchs. Des fois, on a juste besoin de ça pour commencer à créer le momentum. Après ça, on a roulé dessus. Il faut juste continuer. »

Quand on est à 1 victoire de la qualification en finale, n’y a-t-il pas un risque de jouer cette finale avant ?

« On est des professionnels. On sait que si tu penses trop avant que les choses arrivent, ce n’est pas bon. Il faut vraiment penser match par match, On se concentre sur le match, on se concentre sur la période, on se concentre sur le shift. Tu ne penses pas avant, tu vis le moment, ensemble, en équipe. On a connu cette année des hauts et des bas. On sait comment les gérer. Je crois qu’on est tellement soudé qu’ensemble, en équipe, on peut presque tout surmonter. » 

Recueilli par Claude Canellas