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L’histoire des Boxers s’est écrite ce samedi soir en lettres d’or avec la 4^ème victoire contre Grenoble qui envoie tout un club en finale contre Rouen !

Ce cinquième match, sans doute l’un des plus durs à aborder quand on est à une victoire d’une finale, les Boxers de Bordeaux du capitaine Maxime Legault l’ont remporté 4-3, mettant fin aux derniers espoirs de Grenoblois, considérés depuis le début comme les favoris. Les vainqueurs de la Coupe de France n’ont rien pu faire face à cette belle machine à jouer au hockey que pilote le coach Olivier Dimet et son adjoint Nicolas Courally.

« Ce soir, je ressens une grosse satisfaction et une grosse fierté de permettre aux Boxers d’atteindre leur première finale en Magnus de leur existence. J’avais dit que j’avais une bande de barjots en quarts de finale. Ils l’ont encore prouvé là face à une grosse équipe de Grenoble. On a livré des grosses batailles où on était souvent acculés en zone défensive mais on s’est battu, on a payé le prix pour aller chercher ces victoires. Il y a beaucoup de joie ce soir mais aujourd’hui, on n’a rien gagné ! On a une finale et on va tout faire pour challenger cette très belle équipe de Rouen », a réagi le coach après le match, ému et fier de ses joueurs.

Ce dernier match de la série des demi-finales n’a pas été une partie de plaisir, les Grenoblois tentant par tous les moyens de renverser la vapeur. Mais ils ont dû toujours courir derrière le score. Par trois fois ils sont revenus à parité mais le quatrième but des Boxers leur a fatal !

« Je ressens beaucoup de fierté, comme tout le groupe. On a un groupe très soudé, qui a fait les efforts tout du long pour arriver jusqu’ici. Ce soir, il y a un soulagement de passer la demi, parce que Grenoble c’est un gros morceau. C’était très dur pour tout le monde. Ce soir, on va juste profiter et puis après ça, on va penser à la récup et puis à la finale », a déclaré pour sa part Quentin Papillon, le gardien du temple.

Après 7 matchs disputés contre Marseille en quarts de finale, 5 contre Grenoble en demi-finale, les Boxers vont encore revêtir le bleu de chauffe qui leur va si bien pour défier le champion de France en titre, premier de la saison régulière. 

« C’est fantastique ! Comme on l’a dit dans le vestiaire, on a écrit l’histoire. Le club n’avait jamais été en finale. C’est incroyable. On profite mais on sait aussi qu’il nous reste une finale à jouer à partir de vendredi prochain. Pour l’instant c’est juste de l’excitation, on vit quelque chose d’extraordinaire, mais on va se remettre au travail car on ne veut pas écrire l’histoire juste en allant en finale, on veut écrire la plus belle des histoires possibles », a dit Baptiste Bruche juste après le match.

Enzo Carry a également parlé de sa joie et de son plaisir. « Ça fait plaisir d’écrire l’histoire du club. Tout le monde est heureux, mais on va vite se préparer pour la finale. Les jours de repos que nous avons devant nous d’ici le premier match vendredi vont nous faire du bien. On l’a vu sur la série contre Grenoble, ils avaient fini les quarts en 4 matchs et c’est sûr qu’ils étaient plus frais que nous. Avoir une petite semaine c’est exactement ce qu’il nous fallait. On va mettre les machines en route pour la récupération. Mais maintenant, il faut continuer pour aller chercher le titre », a-t-il dit.

Le n°24 des Boxers a souligné le caractère qu’avait cette équipe, ce qu’elle a prouvé en se relevant d’une situation difficile au mois d’octobre quand elle pointait en avant dernière position au classement de la Ligue Magnus.

« C’est dans les moments difficiles qu’on voit les vrais visages des personnes, les vrais caractères des gens. On s’est tous soutenus, staff et joueurs, et c’est peut-être ça qui a amené la cohésion que nous avons aujourd’hui et le respect que nous avons les uns pour les autres et nous pousse à jouer les uns pour les autres », ajouté Enzo Carry.

Place maintenant à la récupération puis à la préparation pour attaquer la finale.

Claude Canellas