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Revenu de Grenoble avec une victoire (4-3) et un score de 3-1 dans la série, Kévin Dusseau loue le travail collectif de l’équipe et n’a qu’un seul objectif, le prochain match.

Quelle analyse fais-tu de ce match 4 remporté 4-3 à Grenoble ?

Kévin Dusseau : « On a fait un bon match collectivement, un match d’équipe. On a eu une réaction par rapport à notre match de mardi soir. On a mieux contrôlé le palet que la veille. »

Les Grenoblois sont entrés fort dans le match et vous avez su faire le dos rond avant de marquer sur votre premier powerplay en fin de période…

« Oui, je pense qu’on a su faire le dos rond quand il le fallait. On a bien géré ce moment-là et, en marquant, notre powerplay nous a fait du bien. »

Dans le deuxième tiers, Grenoble a mis encore un peu plus d’intensité. Ils en ont été payés de deux buts en deux minutes. Est-ce que vous avez douté à ce moment-là ?

« Non. On connaît la façon dont on doit jouer, on a confiance dans nos capacités quand on joue tous ensemble. On est resté dans notre schéma de jeu. »

Et vous marquez deux fois dans la deuxième partie de ce tiers pour reprendre l’avantage, et vous ajoutez même un quatrième but à l’entame du troisième… Presque le match parfait malgré la réduction du score par les adversaires ?

« Non, je ne pense pas parce qu’on donne des buts sur des erreurs. Ce n’est donc pas le match parfait. C’est avant tout une victoire de groupe. L’un de nos atouts en ce moment c’est qu’on joue groupés, solidaires les uns envers les autres. »

Maintenant que vous menez 3-1 dans la série, qu’il reste potentiellement 3 matchs à jouer et qu’une victoire suffit pour aller en finale, le risque n’est-il pas d’avoir un excès de confiance ?

« Pas du tout ! Notre force actuellement, c’est qu’on joue match après match. Le prochain match, on retourne à Grenoble pour le gagner. On ne fait pas de calcul. Le match le plus dur c’est souvent le match qu’il faut gagner. On a deux jours de repos pour se reposer, se ressourcer, et repartir. »

Vous avez joué plus de matchs que Grenoble depuis le début des playoffs. La fatigue se fait-elle sentir ?

« Franchement, ça va. On a joué plus de matchs, c’est vrai, mais ça sert aussi à avoir du rythme. »

Recueilli par Claude Canellas