Auvinen : « En playoffs, tout peut arriver ! »

Henri Auvinen

Le défenseur finlandais Henri Auvinen tire les enseignements de la défaite 6-1 face à Angers hier soir à Mériadeck lors du match 1 des quarts de finale et reste confiant pour le match 2 aujourd’hui à 18h30. Pour lui, « en playoffs, tout peut arriver… »

Henri Auvinen

Vous faites un bon début de match mais après un quart d’heure de jeu vous concédez 2 buts en 13 secondes… Dur à encaisser, non ?

Henri Auvinen : « En playoffs, tout peut arriver ! Et effectivement, les deux premiers buts sont un peu chanceux pour eux mais ça arrive. Cela dit, ils les ont aussi mérités. Il y a eu des rebonds favorables mais ils sont allés se les chercher ! Pour avoir des rebonds, il faut tirer au but. ».

 

Après ces deux buts, vous avez deux powerplays coup sur coup en fin de premier tiers et en début de deuxième mais vous ne parvenez pas à marquer. N’est-ce pas un des tournants du match ?

« Ces deux powerplays sans but ne sont pas forcément la fin du monde mais effectivement ça aurait été mieux de marquer à ce moment-là. Avoir un peu de chance sur les powerplays, ça aide. Ce sont de bonnes opportunités ratées. Nous n’avons pas su les utiliser mais nous espérons que le deuxième match sera tout autre de ce point de vue-là. »

 

Finalement, qu’a-t-il manqué aux Boxers sur ce match 1 ?

« À part un but de plus que l’adversaire, je ne sais pas. Sur le deuxième but, il faudra juste se souvenir de ce qui s’est passé et se reconcentrer. Finalement, il n’y a qu’1 à 0 et il faudra juste être prêts pour un tout autre match. »

Tu parlais des rebonds qui n’ont pas été nettoyés…

« Évidemment, quand tu fais quelque chose pour mériter ces rebonds, que tu fais ce qu’il faut pour tirer au but et mettre les bons gars au bon endroit, forcément tu as des rebonds et nous devons nous concentrer sur le fait de gagner ces rebonds-là. Il faut aussi essayer de convertir les buts moches. »

 

Pour ce deuxième match, comment on peut tourner la page rapidement ?

« Nous avons une bonne équipe, un bon système, et nous devons nous reconcentrer sur les petits détails pour être plus performants. Nous devons croire en notre système, et principalement jouer ensemble, en équipe. »

 

Personnellement, comment te sens-tu dans cette équipe ?

 

« Je me sens très bien ! Ça fait un mois et demi que je suis là et j’ai été très bien intégré par l’équipe. Il y a une super organisation, de super fans. Bordeaux est une belle ville. Je suis très content d’être ici. Je n’ai rien de négatif à dire ! »

 

Le fait qu’il y ait déjà trois Finlandais dans l’équipe a sans doute aidé à ton intégration…

« Oui, c’est un peu plus facile. Nous avons le coin finlandais. C’est évidemment plus facile. C’est la deuxième fois que je joue avec d’autres finlandais dans une équipe à l’étranger, c’est sympa, mais nous essayons de parler au maximum en anglais entre nous pour que les autres joueurs puissent comprendre et participer à nos conversations. »

Comment as-tu choisi de signer chez les Boxers ?

« Samu Perhonen m’a demandé où j’en étais de ma situation en deuxième division finlandaise. Il m’a demandé comment ça se passait pour moi et si je pouvais partir. Et comme il m’a dit qu’à Bordeaux on cherchait un défenseur, les contacts se sont bien passés et trois jours après j’étais dans l’avion pour venir ici. »

 

Connaissais-tu le hockey français et la Ligue Magnus ?

« Non, je ne connaissais pas grand-chose. J’avais des bons amis à moi qui jouaient en France et qui avaient des choses positives à en dire. C’est une ligue qui peut-être plus offensive mais il n’y a pas forcément beaucoup de différences avec d’autres ligues. C’est la première fois que je joue en France. C’est un beau challenge pour moi et je suis vraiment très content d’avoir fait ce choix. »

« Nous perdons 1-0 ! Que nous perdions 1-0 ou 6-1, à la fin ça fait une manche à 0 pour Angers ! C’est sûr que le score est lourd mais je pense que si nous restons focus sur les 30 premières minutes, l’analyse est que nous manquons de réalisme. Eux, au contraire, ils ont été très efficaces sur le peu d’occasions qu’ils ont eues sur cette première partie du match. La différence se fait là. Mais nous le savons, c’est une belle équipe, une grosse équipe, c’est difficile d’atteindre la cage, avec un Cowley qui fait le job. Il faut maintenant corriger nos petites erreurs qui à ce niveau-là coûtent cher. Mais nous ne sommes pas morts ! »

(À propos des deux buts concédés en 13 secondes dans le premier tiers) : « Ils font mal ! Surtout qu’ils ont été marqués dans une période où nous dominions. C’est vrai que ça casse les pattes, ça casse un peu le moral. Malgré tout ça, nous nous présentons correctement à l’entame du deuxième tiers. Et nous prenons un troisième but qui fait mal. Alors, c’est ce que j’ai dit aux gars, ce sont les playoffs et il faut voir dans la durée, et que si au bout de deux tiers, nous commençons à baisser les bras, ce n’est pas possible ! Nous attaquons pourtant bien le troisième tiers avec un but en powerplay, mais malheureusement 1 minute après nous prenons un but. Et là, le match est plié ! À partir de là, il faut passer au match suivant, qui sera un autre match ! »

Massimo Carozza : « Aligner une troisième victoire ! »

Massimo Carozza

L’attaquant canado-italien des Boxers de Bordeaux, Massimo Carozza, espère que le déplacement vendredi à Briançon se soldera par une victoire, revanche sur le premier match du mois d’octobre. Il espère également qu’après les bonnes prestations d’avant la mini trêve de fin d’année, les Boxers pourront aligner une troisième victoire consécutive dans les Hautes-Alpes. 

Massimo Carozza

 

La mini-trêve du Nouvel An s’achève. A-t-elle fait du bien ?

Massimo Carozza : « Oui, bien sûr, c’est bon d’avoir quelques jours de récupération. Ça fait du bien de ne pas penser au hockey. Je suis allé à Saint-Sébastien en Espagne pour me relaxer. Les gars étaient contents des trois jours off. Et nous sommes tous revenus plus en forme pour reprendre l’entraînement et attaquer la dernière partie de la saison. »

 

Vous reprenez la compétition vendredi à Briançon, le dernier de la Ligue Magnus. Vous aviez perdu là-bas lors du premier match. Faut-il chercher une autre motivation pour ce déplacement qu’une revanche à prendre ?

« Nous nous souvenons de cette défaite. Nous allons là-bas pour chercher les 3 points. Nous avons gagné nos deux derniers matchs avant la trêve et nous ferons tout pour aligner une troisième victoire consécutive, ce qui ne nous est jamais arrivé de toute la saison. Mais ce ne sera pas facile. Briançon est une belle équipe. »

 

Si on compte le match face à Angers, malgré la défaite aux tirs au but, cela fait trois matchs que vous n’avez plus connu le manque de régularité qui vous caractérisait depuis le début de la saison. Avez-vous trouvé la solution et est-ce désormais du passé ?

« Nous avons eu trop tendance à faire de bons matchs contre les meilleures équipes de la Ligue et à perdre contre des équipes plus modestes. Nous savons qu’il faut jouer tous les matchs de la même façon. Il reste une quinzaine de matchs à jouer d’ici la fin de la saison régulière et chaque match va être important pour la qualification et la place en playoff. »

Massimo Carozza

Vous êtes cinquièmes au classement. Au regard des trois derniers matchs, penses-tu que vous avez la possibilité de faire mieux ?

« Je pense que oui. Si nous pouvons jouer nos matchs comme les trois derniers, nous pouvons prendre des points précieux pour se classer au mieux avant les playoffs. »

 

À titre personnel, que penses-tu de tes performances depuis le début de saison ?

« Le début de saison a été difficile. Mais depuis quelques matchs, avec Enzo Carry et Loïk Poudrier avec moi sur la même ligne, ça va mieux. Entre nous il y a une bonne chimie, nous nous trouvons facilement sur la glace. J’espère que nous allons continuer comme ça dans les prochaines semaines. »

 

Comment te sens-tu dans ce groupe ?

« C’est vraiment un bon groupe ! Il y a des gars de différents pays. C’est une belle équipe. Il y a une très belle entente même après les défaites. Nous sommes ensemble et si nous continuons de cette manière, je pense que c’est un atout pour les matchs à jouer d’ici les playoffs. »

 

Depuis que tu es arrivé, as-tu eu l’occasion de visiter, de rencontrer des gens, de t’intégrer ?

« J’aime beaucoup aller boire un café dans les bars, les terrasses des cafés. Avec ma femme, nous sommes allés à Arcachon, à Saint-Emilion, et Bordeaux est une belle ville. C’est très différent de Montréal ! Je suis vraiment très bien ici. Et si nous faisons quelque chose en playoffs, ce sera la cerise sur le gâteau ! »

Recueilli par Claude Canellas

Mériadeck, troisième affluence de Ligue Magnus !

Après la mini trêve des confiseurs, la Ligue Magnus reprend ses droits vendredi. Les Boxers de Bordeaux se rendent à Briançon pour le compte de la 29ème journée avant de recevoir Amiens à Mériadeck mardi. Environ 2/3 des 44 matchs de saison régulière ont été disputés, ce qui permet de consolider les statistiques, notamment en termes de fréquentation.

Depuis le match d’ouverture contre Amiens (3-2) du vendredi 9 septembre, les joueurs d’Olivier Dimet ont disputé 14 matchs dans leur patinoire où les fans sont venus très nombreux.

L’affluence moyenne sur ces 14 matchs est de 2928, soit la troisième plus grosse fréquentation de la Ligue derrière les Brûleurs de Loups de Grenoble (3990) et les Ducs d’Angers (3256).

Les Boxers devancent les Dragons de Rouen (2764), les Gothiques d’Amiens (2303), les Rapaces de Gap (2261), les Jokers de Cergy-Pontoise (1809), l’Hormadi Anglet (1005), les Aigles de Nice (992), les Pionniers de Chamonix (943), les Scorpions de Mulhouse (802) et les Diables Rouges de Briançon (789).

Toutes les équipes ont joué 13 ou 14 matchs à domicile.

La saison dernière, les Boxers de Bordeaux avaient terminé les 22 matchs de saison régulière à domicile à la 5ème place (2039 spectateurs de moyenne) derrière Grenoble (3541), Angers (3229), Rouen (2570) et Amiens (2098).

(Source : Ligue Magnus)

C.C.

Maxime Legault : « Une victoire très positive ! »

Pour la première fois de la saison, Rouen a encaissé 6 buts hier soir dans un match de Ligue Magnus et c’est à Bordeaux que c’est arrivé (6-3) ! Auteur de deux buts, Maxime Legault est satisfait de voir que le travail paye. Les trois derniers matchs ont en effet été marqués du sceau de la qualité, de la solidarité et de l’intensité, et surtout permis de trouver une forme de régularité qui faisait jusqu’alors défaut. De bon augure avant la pause des fêtes de fin d’année et dans la perspective de la reprise vendredi prochain à Briançon où les hommes d’Olivier Dimet ont une revanche à prendre. À l’image de Maxime Legault, les Boxers de Bordeaux espèrent y aligner une troisième victoire consécutive, ce qui n’est encore jamais arrivé depuis le début de la saison…

Max Legault

 

Vous sortez de ce match contre Rouen, avec une grosse victoire contre une belle équipe…

Maxime Legault : « C’est très positif avant de prendre trois jours de repos pour les fêtes de fin d’année et avant huit jours sans match. Deux victoires consécutives, ça fait du bien ! »

 

Vous faites un premier tiers parfaitement réussi, vous ressortez à 3-0. Est-ce là que s’est principalement construit la victoire ?

« Oui, je crois que notre départ a permis de donner le ton au match. Ça nous a mis en confiance et convaincus que nous pouvions compétitionner avec eux ! Cela dit, il y a des fois où ça marche et d’autres fois moins. Dans ce premier tiers, nous avons 7 ou 8 shoots et nous marquons 3 buts ! Ça démontre que, quand nous avons des opportunités, il faut vraiment s’appliquer. »

 

Et tu es l’auteur de deux des six buts…

« Sans mes coéquipiers, je ne les mets pas au fond ! »

Max Legault

 

Sur les trois derniers matchs, vous semblez avoir enfin trouvé la régularité qui vous manquait précédemment…

« Les deux derniers matchs, nous pouvons le voir avec les deux victoires. Mais il y a eu quelques matchs où nous n’étions pas loin. Nous avions beaucoup de soucis à garder un avantage au score. Nous avions beaucoup de pression, l’équipe adverse poussait et nous nous laissions marcher dessus ! Et ça nous a fait mal au mois de novembre avec une séquence compliquée pour nous. Il faut être focus sur ce que nous avons fait. Jouer en confiance parce que nous sommes capables de battre les grosses équipes et nous l’avons démontré contre Rouen. »

 

Vous êtes sur trois matchs réussis malgré la défaite aux tirs au but face à Angers. Ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps… Qu’en penses-tu ?

« Depuis le début de l’année, nous n’avons pas encore réussi à avoir une séquence de trois victoires consécutives. Mais là nous restons effectivement sur trois gros matchs, deux victoires consécutives. Je crois que nous devons prendre un match à la fois. Chaque adversaire est le même pour nous. Nous devons nous préparer de la même manière car nous pouvons compétitionner contre tout le monde. Mais nous faisons des gros matchs contre les gros clubs, et contre les plus petits, c’est en peu plus compliqué. Nous devons garder la mentalité comme si nous affrontions les premiers du championnat à chaque fois. »

 

Le danger, serait finalement de tomber dans la facilité…

« Oui, c’est mental. Prenons-nous certains adversaires trop à la légère ? Je ne sais pas. Mais nous essayons aussi de trouver des solutions pour aborder les matchs tout le temps de la même manière. »

 

Vendredi prochain, après ces huit jours sans matchs, vous reprenez à Briançon. La dernière fois que vous avez joué là-bas, cela s’est mal passé. Vous avez besoin de continuer la série de bons matchs et de victoires et vous avez aussi une revanche à prendre contre le dernier du classement…

« Je crois que nous n’aurons pas à chercher très loin pour trouver la motivation. Le premier match à Briançon nous avait fait mal ! Ce sont des points perdus ! Il y a des matchs qu’on peut perdre, il y a des manières de perdre, mais la manière dont nous avions perdu est inacceptable de notre part. Nous allons aborder ce match comme si nous jouions contre un des premiers du championnat. »

 

Avec cette victoire contre Rouen, vous avez consolidé votre cinquième place au classement. Mais penses-tu que vous pouvez encore faire mieux ?

« J’ai confiance. Depuis le début de la saison, nous avons laissé échapper trop de points que nous aurions du prendre. Je pense que si nous nous présentons à chaque fois comme nous l’avons fait lors des trois derniers matchs, nous pourrions avoir un meilleur classement. »

 

Que s’est-il passé pour que vous passiez d’une période d’irrégularité d’un match à l’autre, à une séquence où vous alignez les belles performances ?

« Il y a eu beaucoup de meetings. Nous avons beaucoup parlé, nous nous sommes beaucoup remis en question, et nous avons bossé très fort. Nous nous devions de trouver l’étincelle. Le club a fait aussi une belle chose en nous permettant de travailler à partir de maintenant avec une préparatrice mentale. »

Recueilli par Claude Canellas

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L’œil du coach

Olivier Dimet :

« Ce soir, c’est une belle et grosse victoire. Un match de très haut niveau, très intense ! Nous voulions offrir une victoire à nos supporters pour cette fin d’année 2022. C’est chose faite. Félicitations aux joueurs ! Et ça donne envie de continuer comme ça. Nous avons été efficaces dans le premier tiers. Nous sommes bien entrés dans le match en menant 3-0 sur la première période. Nous avions demandé aux joueurs d’attaquer très fort, de les presser haut tout de suite pour essayer de faire la différence. Cela nous a réussi. Nous avons été opportunistes car nous n’avons pas eu tant de shoots que ça. Derrière, nous savions qu’il y aurait une réaction dans le deuxième tiers et c’est ce qui s’est passé. Ils marquent sur leur powerplay et ensuite ça continue de pousser. Mais nous sommes restés solidaires, solides. Et dans le troisième tiers, nous avons saisis les contres, les opportunités. Notre powerplay marque encore 2 buts ! C’est important sur ces matchs de haut niveau que les unités spéciales fassent la différence. C’est une victoire d’équipe ! L’équipe a fait le travail et Samu Perhonen a fait le travail dans la cage. Nous sommes sur une bonne dynamique mais maintenant il faut enchaîner. Nous avons cette coupure du jour de l’An qui nous permet de souffler mais ce que j’ai dit aux gars c’est qu’il faut se remettre au travail encore plus fort dès lundi pour se présenter à Briançon vendredi prochain de la meilleur des façons pour faire un match très sérieux, très intense, pour aller chercher la victoire. »

Olivier Dimet : « Une grosse victoire d’équipe ! »

Olivier Dimet

Les Boxers sont allés hier soir prendre 3 points sur la glace des Scorpions de Mulhouse (3-2). Un succès obtenu par une équipe solide et solidaire. Un atout confiance dans la manche des hommes d’Olivier Dimet avant de recevoir Rouen jeudi soir à Mériadeck. Le coach croit en son équipe qui devra livrer un match plein durant 60 minutes pour espérer offrir une victoire en cadeau de fin d’année aux supporters…  

Olivier Dimet

 

Vous revenez de Mulhouse avec une victoire probante. Que faut-il retenir de ce match ?

Olivier Dimet : « C’est une grosse victoire d’équipe ! En toute franchise, l’équipe a été très sérieuse, très disciplinée, bien en place, a su profiter de ses moments forts, a été solide dans les moments un peu plus faibles. Donc ça donne une très belle copie avec 3 gros points à l’extérieur sur un concurrent direct. »

 

Et sur une glace où il n’est jamais facile de s’imposer…

« Il n’y a pas de match facile, mais c’est vrai que Mulhouse fait une très belle saison et n’est pas là par hasard. Nous y sommes allés il y a plus d’un mois et nous étions revenus avec une défaite (4-2). Hier soir, nous avons pris le match par le bon bout. Nous sommes bien entrés dans le match. J’ai senti que l’équipe était bien concernée, bien concentrée, avec l’envie de faire une grosse prestation. Et je crois que sur les 45 premières minutes, nous avons bien maîtrisé notre sujet. Derrière, Mulhouse a réagi, poussé par son public, ce qui est tout à fait normal. Ils ont pris le momentum et ont poussé jusqu’à la fin du match mais contrairement à d’autres fois, nous avons été solides, mentalement nous avons tenus le coup. C’est une bonne chose pour les joueurs, pour leur redonner confiance sur ces matchs serrés, qui se jouent à pas grand-chose. »

 

Dans le troisième tiers, vous encaissez deux buts coup sur coup en 47 secondes. Est-ce que ça peut s’expliquer ?

« Mulhouse poussait et leur premier but les a transcendés. Ce but nous a mis sur le reculoir et nous l’avons payé cash. Mais nous avons repris nos esprits et même si Mulhouse a eu la possession du palet jusqu’à la fin, nous étions bien en place, et rigoureux défensivement. La dernière minute a été chose quand ils ont fait sortir leur gardien mais c’est un scénario qui se répète. En tout cas, l’équipe n’a pas flanché, a fait beaucoup de sacrifices pour aller chercher les 3 points. C’est une très belle performance. »

Olivier Dimet

 

A noter que la dernière recrue, Samu Perhonen, a été très bon devant la cage…

« Oui mais je pense que l’ensemble de l’équipe a été très bonne ! C’est sûr que Samu a fait des arrêts-clés à des moments importants et ça contribue à donner de la confiance à l’équipe. C’est pour cela que je dis que c’est une victoire collective et nous avons  bien senti un bloc-équipe qui avançait et reculait ensemble. Et Samu a fait un très bon boulot. »

 

Ce qui n’est pas négligeable, c’est que 2 des 3 buts ont été marqués en powerplay…

« Oui, le powerplay a marché. Il remonte petit à petit puisqu’actuellement nous sommes le troisième powerplay de la Ligue avec 24% d’efficacité. Nous ne marquons pas à chaque fois, mais nous arrivons à être de plus en plus performants sur ces unités-là. Nous savons que les matchs de haut niveau se jouent beaucoup sur les unités spéciales. Et hier soir, oui nous avons marqué deux buts en supériorité et nous n’avons surtout pas pris de but en infériorité. Ce qui nous donne une force supplémentaire pour gagner les matchs. Maintenant, il nous faut avoir cette régularité lors de chaque match. Nous sortons de deux grosses prestations même si nous avions perdu contre Angers aux tirs au but. Il y a un troisième match qui nous attend demain et nous avons encore un très gros défi à relever à la maison. »

 

Justement, vous recevez Rouen pour terminer l’année 2022. La victoire en Alsace va-t-elle permettre d’aborder ce choc avec plus de confiance ?

« Oui, naturellement. C’est toujours mieux de revenir d’un déplacement avec une victoire pour enchaîner un match de ce niveau-là. Ça doit nous donner de la confiance mais ce sera un tout autre match qu’il faudra attaquer de la bonne manière. Nous n’avons pas oublié le premier match ici contre Rouen. Nous n’avions pas existé et ils nous avaient donné une leçon de hockey avant que nous revenions dans le troisième tiers. Nous connaissons tous l’armada rouennaise. Hier soir ils ont gagné 10-2 contre Anglet. Ils ont 4 lignes très performantes et si nous voulons espérer quelque chose, il va falloir se présenter de la première seconde à la dernière, avec beaucoup de concentration, de rigueur défensive et d’efficacité. Mais nous n’avons rien à perdre ! C’est un match que nous devons jouer avec nos qualités mais il va falloir être solides. J’ai confiance en mes joueurs. Je sais que nous sommes capables de réaliser une très belle performance mais la vérité est sur la glace. La patinoire sera au complet. Si nous pouvons offrir un beau cadeau à nos supporters pour cette fin d’année, ce sera une très bonne chose ! »

 

Des retours, des absents dans l’équipe ? Quel est l’état des troupes ?

« Nous avons une mauvaise nouvelle puisque nous avons perdu Niklas Salo hier soir dès les premières minutes de jeu. Il a une fracture à une main. Il doit passer des examens. Il ne jouera pas contre Rouen. Pour Loïk Poudrier, tout dépend de l’heureux évènement qu’il attend. Mais nous récupérons Fabien Colotti après trois matchs de suspension. Et Clément Fouquerel, Hunter Warner et Julien Guillaume seront toujours absents. »

Recueilli par Claude Canellas

Marc-André Lévesque : « J’ai confiance dans le groupe ! »

Après la trêve internationale que les Boxers de Bordeaux ont essayé de mettre à profit pour travailler collectivement. L’absence des joueurs internationaux et des blessés, n’a pas permis de totalement optimiser les entraînements, mais le capitaine Marc-André Lévesque se dit confiant dans le groupe. Pour attaquer les 19 derniers matchs de la saison régulière, il faut retrouver sérénité et confiance, ce qui a parfois manqué au cours de la première partie de saison. Première mise en jambe à Chamonix mardi soir avant de recevoir Angers vendredi à Mériadeck.

 

Juste avant la trêve, vous êtes revenus d’Anglet avec une défaite (6-4) alors que vous restiez sur deux belles victoires à domicile face à Briançon (7-2) et Cergy-Pontoise (7-3). Ces quelques jours sans compétition ont-ils permis de digérer la déception ? La page est-elle tournée ?

Marc-André Lévesque : « Oui et non. Nous avons digéré mais pas oublié. Après quelques entraînements, nous avons mis cette défaite derrière nous mais nous ne l’avons pas effacée de nos mémoires. »

 

Vous restiez, malgré cette défaite, sur une série de 4 victoires en 7 matchs, ce qui finalement marquait un progrès par rapport à la précédente période où vous aviez concédé 5 défaites consécutives…

« Oui, ce n’est pas une catastrophe, mais nous aimerions faire mieux quand même ! Il y a encore beaucoup de travail à faire pour éventuellement arriver à être classés le plus haut possible en vue des playoffs. »

 

Juste avant la trêve, Olivier Dimet disait que vous preniez trop de buts. Effectivement, sur ces 7 derniers matchs, vous avez encaissé 22 buts, soit plus de 3 en moyenne par matchs. Avez-vous depuis plus spécialement travaillé cet aspect de votre jeu collectif ?

« Il faut avouer que c’était un peu compliqué durant la trêve parce qu’il manquait beaucoup de joueurs. Soit des blessés, soit des joueurs appelés dans les équipes de France. Les entraînements ne se sont donc pas déroulés comme nous l’aurions voulu, mais oui nous avons bossé là-dessus, mais comme nous le faisons habituellement. »

Comment expliques-tu que vous preniez autant de buts ? Est-ce un problème d’équilibre entre le jeu offensif et le jeu défensif ?

« C’est avant tout un problème de manque de confiance qui entraîne des petites erreurs. C’est arrivé plusieurs fois cette saison. Forcément que quand on a en tête des matchs qui ne se sont pas terminés comme nous l’aurions voulu, que nous perdons d’un but après avoir mené au score durant une partie du match, on a tendance à y penser et à se demander si ça ne va pas se reproduire. C’est surtout un problème mental, un problème de confiance. Pour retrouver de la confiance, il faut gagner des matchs, jouer plus sereinement. »

 

Pour la reprise, vous vous déplacez mardi à Chamonix. Vous vous étiez imposés là-bas le 20 novembre dernier (3-2). On imagine qu’une victoire chez les Pionniers serait la bienvenue avant de recevoir Angers vendredi…

« Bien sûr ! C’était un gros match quand nous y avons gagné ! Chamonix est une équipe extrêmement physique, qui pousse très fort. Ils sont d’ailleurs en forme, avec de très bons résultats récemment. Ça ne va pas être un match facile. »

Marc-André Lévesque

 

Il vous reste 19 matchs de saison régulière à jouer avant ce déplacement en Haute-Savoie. Quel objectif vous êtes-vous donné avant de les aborder ?

« Gagner les matchs, bien entendu. En tout cas, jouer plus en confiance, gagner des matchs sans avoir à stresser en fin de rencontre alors que nous menons d’1 ou 2 buts. Je pense que nous sommes capables de faire mieux que ce que nous avons fait jusqu’à présent. Nous devons être plus constants de match en match. »

 

En tant que capitaine, que peux-tu essayer d’apporter au groupe pour retrouver cette confiance ?

« Nous sommes tous des joueurs professionnels et chacun s’investit au maximum. Pour ma part, je peux essayer d’amener une énergie positive, de rester calme sur le banc dans les périodes de match plus compliquées. Mais j’ai confiance. C’est un groupe composé de joueurs d’expérience et de jeunes joueurs, avec beaucoup de talents. Nous avons perdu beaucoup de matchs d’un but ou d’un but en cage vide. A chaque match, nous jouons bien, et ça s’est positif. Mais c’est vrai que nous avons des détails à régler pour performer. Mais avec ce groupe je pense que nous pouvons être confiants en l’avenir ! »

Recueilli par Claude Canellas

Jules Boscq et Axel Prissaint avec les Bleus !

Deux défenseurs bordelais disputeront le Tournoi des 3 Nations du 12 au 18 décembre à Marseille.

#7 Jules Boscq et #57 Axel Prissaint sont évidemment ravis que le sélectionneur Philippe Bozon ait fait appel à eux pour rencontrer l’Ukraine et la Pologne au sein d’un groupe où ne figurent que des joueurs de moins de 25 ans.

« Je suis très content d’aller au stage avec les moins de 25. Surtout que c’est en France. Ça va faire plaisir de jouer devant le public français », avoue Axel Prissaint.

 

Le n°57 des Boxers de Bordeaux retrouvera dans la cité phocéenne son coéquipier de la défensive Jules Boscq. « Je suis très fier de pouvoir porter encore une fois les couleurs de la France. Très content d’aller disputer ces deux matchs contre l’Ukraine et la Pologne. J’ai hâte d’y être ! », souligne-t-il. Le n°7 bordelais était déjà présent lors du Tournoi des 4 Nations à Budapest (Hongrie) du 8 au 14 novembre.

 

Deux autres joueurs des Boxers de Bordeaux figurent dans la liste en tant que remplaçants. Il s’agit du gardien #38 Gaëtan Richard et du défenseur #5 Bastien Lemaître.

Programme du tournoi :

Jeudi 15 décembre : Ukraine – France  (20h)

Vendredi 16 décembre : Pologne – Ukraine (20h)

Samedi 17 décembre : France – Pologne (19h)

 

Recueilli par Claude Canellas

Kevin Spinozzi : « Aller chercher 3 points à Gap »

Après la défaite en prolongation face à Nice vendredi soir à Mériadeck (1-2), Kevin Spinozzi préfère tourner la page et penser au programme chargé qui attend les Boxers de Bordeaux. Deux matchs à Gap (dimanche) et à Grenoble (mardi) avant de recevoir Rouen vendredi. Pour le défenseur appelé pour la première fois en stage avec l’équipe de France, l’objectif est maintenant d’essayer d’aller prendre 3 points à Gap… 

 

Ce match contre Nice ce vendredi s’est terminé par une défaite en prolongation. Qu’elle est ton analyse après cette rencontre ?

Kevin Spinozzi : « Nous avons eu des chances mais avons eu des difficultés à marquer. Nous avons fait tout de même des bonnes choses. Notre meilleure période a été la troisième et pourtant c’est là que nous avons encaissé un but. Parfois, on n’a pas le résultat qu’on veut. Ça peut arriver dans une saison. Nous n’allons pas gagner tous les matchs. Il faut juste tourner la page et se préparer pour le prochain match, essayer d’aller chercher les 3 points à Gap. »

 

Il y a donc deux matchs maintenant sur la route, Gap ce dimanche et Grenoble mardi. C’est une bonne chose pour la cohésion du groupe de partir comme ça pour deux gros matchs ?

« C’est bien pour l’esprit d’équipe. C’est notre premier road-trip de l’année. C’est bon pour la chimie entre les gars de passer du temps ensemble. Nous allons essayer d’aller chercher le plus de points possibles sur la route et de faire deux bons matchs de 60 minutes. »

 

Ça peut aussi permettre de bien préparer la venue de Rouen à Mériadeck vendredi prochain…

« Oui, préparer Rouen, préparer Angers aussi. Il y a beaucoup de matchs qui arrivent et il faut être au mieux pour essayer de les gagner. »

 

A titre personnel, comment te sens-tu depuis le début de cette saison ?

« Ça va, je me sens bien. Je sais que j’ai des choses à améliorer. Je travaille dessus et j’essaye de faire de mon mieux pour aider l’équipe à gagner. »

 

Pour la première fois tu as été appelé pour participer au prochain stage de l’équipe de France. Quelle est ton sentiment ?

« C’était mon objectif quand je suis arrivé en France. De jouer deux ans pour avoir l’opportunité, la chance, de représenter la France. Et c’est un premier stage dans lequel je vais m’appliquer au maximum. J’essaierai de faire au mieux, et d’aider l’équipe de France à gagner. »

Recueilli par Claude Canellas

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L’œil du coach

Olivier Dimet : « Un résultat logique ! »

« C’est un résultat logique. Nous avons eu des difficultés à mettre notre collectif en place. Le premier tiers était difficile même si nous menons au score. Il y a eu du mieux dans le deuxième et, paradoxalement, c’est dans le troisième, notre meilleur tiers, qu’ils égalisent. C’est une prestation en demi-teinte. Il y avait une belle équipe de Nice. Il faut reconnaître qu’il y a de la qualité en face, avec un très bon gardien. Mais par rapport à ce que nous sommes capables de faire, j’ai trouvé que nous manquions de fluidité. Il y eu beaucoup d’approximation, beaucoup de déchets dans notre jeu. Nous avons été poussifs. Mais peut-être que c’est Nice qui nous a poussé à faire ces erreurs-là. Maintenant, sans se trouver d’excuses, cela fait une semaine que nous nous entraînons sur une glace pourrie, avec du brouillard dans lequel on n’arrive pas à faire 3 passes de suite. Ce n’est pas pour ça que nous perdons, mais à un moment donné, c’est difficile du faire du collectif quand, à l’entraînement, on n’est pas capable de se voir à 5 mètres ! »

L’état des troupes 

Blessés (haut du corps), Clément Fouquerel et Hunter Warner seront absents à Gap.

Tirage des 8èmes de finale de la Coupe de France

Stephan Tartari

 

« Nous avions la poule la plus relevée des 3 (poule Ouest) et nous avions 2 chances sur 3 de jouer une Ligue Magnus. Angers est sorti le premier et nous ensuite. Nous allons donc nous diriger sur Angers pour créer l’exploit. C’est une grosse équipe, une grosse écurie qui fait partie des favoris de la Ligue. Nous l’avons fait en championnat, il n’y a pas de raison que nous n’arrivions pas à le refaire. La pression est sur Angers et nous donnerons tout pour nous qualifier. Le tirage, c’est ainsi, c’est fait de chance et de malchance. Nous avons joué le premier tour chez un club de D1 (Montpellier), d’autres ont joué une D2 et d’autres encore ont été opposés à un club de Ligue Magnus. L’an passé au deuxième tour, nous étions allés à Valenciennes, club de D2. Un match relativement facile, mais là nous allons avoir à jouer l’un des plus gros matchs de notre saison pour se qualifier pour les ¼ de finale de la Coupe de France. »

Julien Guillaume : « Chaque match est important »

Julien Guillaume

Revenus de Montpellier (D1) avec une belle victoire (5-0) en Coupe de France, tournant ainsi la page de Briançon, les Boxers s’apprêtent à recevoir Nice vendredi à Mériadeck. Les Bordelais s’étaient cassé les dents chez les Azuréens en début de championnat (1-5) mais pour Julien Guillaume, il n’y a pas de revanche à prendre. Comme pour tous les autres matchs, le but est de gagner contre une belle équipe niçoise avant de prendre la route pour Gap et Grenoble… 

Julien Guillaume

 

Vous gagnez 5-0 à Montpellier en Coupe de France. Quelle est ton analyse de cette rencontre ?

Julien Guillaume : « Nous savions que le plus important allait être notre début de match. Il fallait que nous prenions de l’avance. C’est ce que nous avons fait. Nous avons mené 3-0 assez rapidement et nous savons que contre ce genre d’équipe, s’ils arrivent à tenir le score assez longtemps, ça peut vite devenir compliqué. Nous sommes donc très très bien rentrés dans le match. Nous avions à cœur de montrer une réaction après le dernier match à Briançon où nous étions passés à côté. A 3-0, nous avons réussi à gérer le match pour s’imposer et passer au tour suivant, ce qui était la chose la plus importante à faire en allant à Montpellier. »

 

Montpellier est une équipe de D1, et il y a toujours un risque de prendre ce genre de match un peu trop avec facilité, ce que vous n’avez pas fait…

« C’est un risque, et ceux qui sont là depuis quelques années ont déjà connu ça à Clermont où nous avions peut-être pris le match un peu trop à la légère et avions eu une très mauvaise surprise. Alors on essaye de passer le mot, de prévenir tout le monde que ce genre de match n’est jamais évident, que ces équipes-là n’ont rien à perdre et vont tout donner et essayer de nous faire douter le plus longtemps possible. Un match de hockey dure 60 minutes et n’est jamais gagné d’avance ! »

 

Est-ce que la défaite à Briançon a pesé d’une manière ou d’une autre dans les têtes avant d’aborder ce match ?

« Je ne pense pas qu’elle ait pesé négativement. Cela nous a poussé au contraire à nous remettre en question. Il faut apprendre dans les défaites. Nous nous sommes parlé, nous nous sommes dit les choses, nous avons regardé à la vidéo ce qui n’avait pas marché. Tout le monde est conscient que nous n’avions pas fait un bon match, que nous étions passés à travers et que ce genre de chose ne devait pas se reproduire. »

Julien Guillaume

 

Montpellier c’était une sorte de revanche, mais il y en à une autre qui arrive, c’est le match contre Nice vendredi à Mériadeck…

« De toute façon, nous avons envie de gagner tous les matchs, contre n’importe quel adversaire. Est-ce une revanche, même s’ils nous ont battus là-bas, où nous n’avions pas joué un très bon match ? Je pense surtout que Nice est une très belle équipe. Ils se sont bien renforcés, ils sont assez complets. Ils font un bon début de championnat. Après, nous prenons les matchs les uns après les autres. Nous avons juste envie de gagner les 3 points contre tous les adversaires, d’autant plus à la maison. Nous avons envie de continuer à gagner les matchs à domicile, parce que c’est toujours important de gagner devant son public. Surtout que depuis le début de l’année, nous avons la chance d’avoir une patinoire Mériadeck bien remplie. »

 

Faut-il aborder ce match contre Nice d’une manière particulière ?

« Non, je ne pense pas. Je pense qu’il n’y a aucun match à aborder de façon particulière. Chaque match est important et on voit bien que le championnat est très serré, que tout le monde peut battre tout le monde. Il faut surtout être prêts, motivés, soudés et rester dans notre identité de jeu pour pouvoir gagner ce match, car ces 3 points en jeu sont très importants. Le classement est serré même si des équipes ont des matchs en moins. Nous sommes encore dans le début de la saison, même si nous avons déjà joué 11 matchs. »

 

Après le match de vendredi contre Nice, vous avez un calendrier chargé avec 3 matchs en 6 jours dont 2 sur la route contre des équipes de haut de tableau (Gap et Grenoble) et un à domicile face à Rouen. Est-ce une série qui doit être abordée comme un challenge ?

« Totalement ! C’est toujours excitant de jouer de tels matchs. On joue au hockey pour jouer contre ce genre d’équipes. Nous aurons à cœur de donner le meilleur de nous-mêmes lors de ces matchs, en essayant de prendre le plus de points possibles. Nous avons pas mal de matchs sur la route, mais ce sont des matchs très important pour basculer à la trêve avec un nombre de points assez confortable pour espérer une bonne fin d’année, et une bonne fin de saison. Nous sommes dans un moment de la saison qui va être très important. »

 

Recueilli par Claude Canellas