Stéphan Tartari, nouveau team leader de l’Équipe de France U19

Pour la première fois, Stéphan Tartari a été appelé par la Fédération Française de Hockey sur Glace (FFHG) pour encadrer durant la trêve internationale le stage des U19 en Hongrie (à Kaposvár). Une expérience sur laquelle revient pour nous le Manager Général des Boxers de Bordeaux.

Est-ce une première pour toi d’encadrer une équipe nationale ?

C’est une première. J’y avais joué mais je n’avais jamais participé à un stage d’une Équipe de France dans l’encadrement. J’avais pu voir de plus près comment cela se passait lorsque l’on avait organisé à Bordeaux les 2 matchs France-Slovénie (décembre 2014) et les matchs France-Biélorussie juste avant le championnat du monde l’année dernière.

Etais-tu candidat ?

Pas du tout. C’est le DTN Gérald Guennelon et le manager de l’Équipe de France seniors Renaud Jacquin qui m’ont appelé. Les U19, c’est quelque chose de nouveau, et ils ont pensé à moi comme team leader au vu de mon expérience de joueur, de coach et de manager. Les U19, c’est un peu un nouveau regroupement intermédiaire qui permet au coach d’essayer plus de joueurs, de ne pas oublier certains d’entre eux.

L’organisation d’un stage U19 va-t-elle être renouvelée ?

Pour l’instant, il y en a eu un, je ne connais pas du tout la suite. Je l’ai fait, je suis très heureux, ça s’est bien passé. J’étais avec tout le staff qui a fait le dernier championnat du monde U20 en France et le team manager était Arnaud Briand. J’ai été satisfait de l’intégration dans un staff dont les membres se connaissent depuis de nombreuses années. J’ai fait au mieux pour que ça se passe bien. J’ai aimé cette expérience et si l’occasion se représentait et si c’est compatible avec mes activités au sein du club des Boxers de Bordeaux, bien sûr que ça m’intéresserait.

Cette expérience peut-elle t’apporter un plus dans tes fonctions de Manager Général des Boxers de Bordeaux ?

Oui, bien sûr. Ça m’a permis de voir à l’étranger comment ça se passe. On était en Hongrie, mais on a vu aussi comment les Norvégiens et les Autrichiens travaillent. Cela permet aussi de voir les jeunes Français et futurs joueurs de notre championnat. C’est également très intéressant de parler de hockey durant 6 jours non-stop avec le staff. Je suis revenu avec plein de renseignements, plein d’anecdotes. J’ai aussi compris par rapport à tout ça qu’à Bordeaux le club fonctionne bien et très professionnellement. C’est un plaisir d’avoir pu mesurer le chemin qu’on avait parcouru avec les Boxers.

Justement, si cette expérience venait à se multiplier, pourrait-elle se marier avec ton rôle de manager général des Boxers de Bordeaux ?

Ça peut se marier mais il ne faut pas que ce soit tous les un mois et demi à deux mois. Mais s’il y en a deux-trois dans l’année, je pense que c’est jouable. Je pense aussi que c’est bien pour les Boxers. C’est une forme de reconnaissance du travail du club parce que si je suis là c’est grâce au club. Je ne prends pas ça que pour moi. Cela dit, je suis fier de tout ça mais c’est aux Boxers que je donne toute mon énergie. Et si je peux donner un petit peu aussi pour les jeunes c’est très intéressant. Ça tombe bien puisqu’on travaille aussi à faire grandir nos U20 à Bordeaux. De parler avec tous ces jeunes permet de savoir ce qui se fait ailleurs et c’est enrichissant.

Propos recueillis par C.C.