Rudy Matima : « Les Boxers en tête de liste »

L’attaquant international Rudy Matima, 26 ans, a rejoint les Boxers qu’il avait mis en tête de liste de ses choix. Le projet sportif a définitivement fait basculer sa décision.

Qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre les Boxers de Bordeaux ?

Rudy Matima : « Cela faisait plusieurs années que j’étais en contact avec Stéphan Tartari et j’envisageais de venir à Bordeaux depuis un petit moment. Et quand la saison s’est terminée, j’ai mis les Boxers en tête de liste des clubs où je souhaitais aller. Et ça s’est donc fait rapidement et naturellement, parce que le projet sportif est intéressant et la ville est sympa. »

Si les Scorpions de Mulhouse où tu jouais n’avaient pas connu la crise financière que l’on sait, serais-tu malgré tout parti ?

« Oui. Parce que, quand j’étais parti d’Amiens la saison précédente, j’avais eu une grave blessure qui m’avait fait manquer pas mal de matchs et j’avais fait une année quasiment blanche chez les Gothiques. Du coup, il fallait que je me relance avant de partir dans un club de haut de tableau. C’est ce qui a été fait avec les Scorpions et qui était dans le deal avec eux. »

 

Tu as un palmarès déjà fourni puisque tu as gagné deux Coupes de France avec Amiens. Quelles sont tes ambitions avec Bordeaux ?

« Si je peux gagner une troisième Coupe de France, je ne dis pas non ! Et si nous pouvons aller très loin en playoffs, je ne dis pas non, non plus ! On est là pour gagner. Je pense qu’avec l’équipe qui a été bâtie cette année, nous pouvons gagner ! Je pense que ce sera décevant si nous ne sommes pas dans le Top 4. »

Que penses-tu pouvoir apporter à cette équipe ?

« Mes qualités offensives, ma vitesse, un certain sens du jeu. Je peux jouer un peu partout, selon les besoins de l’entraîneur. »

 

Tu as porté le maillot de l’équipe de France 36 fois. Venir à Bordeaux est-ce pour toi l’occasion d’être dans de bonnes conditions pour continuer ta carrière internationale ?

« Moi, je pense à ce qui se passe dans mon club, ce que j’y fais, passe avant. L’équipe de France, c’est du bonus. Alors, oui, les Boxers ça peut être une vitrine mais j’ai déjà été appelé quand j’étais à Amiens et même l’année dernière quand j’étais à Mulhouse. »

La patinoire Mériadeck, son public… Cela fait-il partie des raisons de ton attirance vers Bordeaux ?

« Bordeaux, c’est une bonne place pour jouer. Chaque fois que je suis venu avec Amiens ou Mulhouse, il y avait beaucoup de monde et une belle ambiance. Cela peut aider sur la glace pour aller chercher des performances. »

 

Que penses-tu de l’effectif des Boxers de Bordeaux ?

« Je pense qu’il y a beaucoup de technique, d’expérience. C’est une équipe bien équilibrée. Il y a moyen de faire quelque chose avec ce groupe. »

Connaissais-tu des joueurs dans cet effectif ?

« Je connaissais déjà la plupart des joueurs français, mis à part les plus jeunes. Les seuls que je ne connaissais pas, c’était les nouveaux étrangers. Ça facilité l’intégration. »

Recueilli par Claude Canellas