Portrait chinois : Jonathan Janil
Le très expérimenté défenseur international français Jonathan Janil est passé sur le gril. Il s’en est très bien sorti, n’hésitant pas à livrer ses sentiments, ses goûts et une part de sa personnalité…
Si tu étais un pays ? La France. Parce que c’est un très beau pays et qu’il n’est pas assez souvent mis en avant alors qu’il y a de très jolies choses à y voir. Pour les vacances on pense toujours à partir loin, mais je pense qu’on devrait avant tout explorer notre beau pays. Et parce que quand je suis en équipe nationale je suis fier de représenter la France.
Si tu étais une ville, un lieu, une région ? Caen, ma ville natale. C’est là que j’ai mes attaches familiales, amicales. Je m’y sens bien quand j’y suis.
Si tu étais un monument historique ? La Tour Eiffel. Quand on y monte on a une vue panoramique incroyable. C’est un beau monument, grand, imposant et fin en même temps.
Si tu étais un personnage historique ? Je serais soit Nelson Mandela soit le Dalai Lama pour leur côté force tranquille, prônant la paix, malgré leurs engagements. Ils sont différents mais je les choisis tous les deux.
Si tu étais un plat ? Un plat de lasagnes maison. Ma mère les faisait très bien et j’adorais. Et du coup ma conjointe a pris le relais et les fait tout aussi bien.
Si tu étais une boisson ? Le Coca Cola. Quand il fait chaud j’adore boire un bon gros verre de Coca frais avec des glaçons. C’est assez banal mais c’est un plaisir.
Si tu étais une saison ? Le printemps. L’été est trop chaud, l’automne et l’hiver trop tristounets. Le printemps c’est bien, c’est le retour des beaux jours, les plantes fleurissent, les oiseaux chantent. On sort de la morosité. On retrouve le sourire.
Si tu étais un animal ? Un écureuil. J’en vois souvent derrière chez moi et je trouve que ça a une bonne bouille. Et ils ont une vivacité que je n’ai pas en tant que joueur de hockey. Je ne suis pas quelqu’un de petit et de rapide. J’aime voir cette aisance qu’ont les écureuils à bondir, à grimper de branche en branche.
Si tu étais un arbre, une plante ou une fleur ? Un géranium parce que ça fait fuir les moustiques qui me rendent fou ! Chez moi, j’ai fait un parterre de fleurs. J’ai mis du géranium, du thym citron… (Merci du conseil Jon le jardinier !)
Si tu étais une couleur ? Le rose. C’est le prénom de ma fille !
Si tu étais un livre, un journal, un magazine ? Le journal Le Monde. C’est un journal que je ne lis pas suffisamment, et c’est le cas pour d’autres journaux généralistes. Si je le faisais plus souvent peut-être que ça me permettrait de m’intéresser un peu plus à l’actualité.
Si tu étais un film ? « Deux jours à tuer ». C’est un film que j’ai beaucoup aimé, parce que j’adore Albert Dupontel et que je trouve l’histoire très belle, celle d’un homme atteint d’une maladie, qui sait qu’il lui reste peu à vivre et décide de changer, se fâche avec sa femme, et part retrouver son père pour mourir et préserver sa famille.
Si tu étais un acteur ? Albert Dupontel, comme je viens de le dire. J’aime son côté un peu fou. J’adore sa façon de jouer un rôle que je qualifierai de normal et de basculer d’un seul coup dans un registre différent, décalé. Je le trouve bon dans tout ce qu’il interprète.
Si tu étais une série télévisée ? « Breaking bad ». J’ai adoré. Et au-delà du sujet sur la drogue, ce qui me plaît c’est l’évolution du personnage, le père de famille, prof de chimie, très réservé, qui se transforme peu à peu en baron de la drogue.
Si tu étais un sentiment ? La joie. Malgré tout ce qui arrive, les aléas de la vie il faut essayer de mettre un peu plus de joie de vivre dans ce que l’on fait. Je ne dis pas que c’est facile. En début de saison, on m’avait demandé quelle était mon idole et j’avais répondu Guy Dupuis parce qu’il a toujours le sourire.
Recueilli par Claude Canellas