Olivier Dimet : « Un vrai match de playoffs ! »
Largement battus lors du match 1 (1-6), les Boxers ont su relever leur niveau samedi pour faire jeu égal avec Angers lors du match 2 des quarts de finale malgré une défaite en prolongation (1-2). Menés 2-0 dans la série, l’objectif est de remporter absolument le match 3 lundi à Angers.
Après la lourde défaite du match 1 vous avez su hausser votre jeu au niveau de celui d’Angers lors de ce match 2. Et malheureusement, cela n’a pas suffi pour égaliser dans la série. Que retenir de ce match ?
Olivier Dimet : « Autant sur le premier match nous sommes rentrés sur la pointe des pieds, autant hier soir nous avons fait un vrai match de playoffs. Avec l’intensité, l’agressivité, l’engagement, la détermination, et je n’ai aucun reproche à faire à mes joueurs. La seule déception c’est de ne pas avoir mis un but de plus qu’Angers ! Les deux gardiens ont fait un gros match, chaque équipe a eu ses chances, mais nous n’avons pas scoré sur nos moments forts, que ce soit à 5 contre 5 ou en supériorité, que ce soit en prolongation. Et au final ça a tourné à l’avantage d’Angers. C’est une grosse déception ! Mais ce sont les playoffs ! Nous savons que chaque détail est important. Mais hier soir j’ai aimé la réaction de mes joueurs par rapport au match de la veille. »
À tes yeux, avez-vous fait jeu égal avec Angers, contrairement à la veille ?
« Je pense que hier soir, nous avons fait jeu égal et nous les avons mis en difficulté. »
Peut-on dire que, menés 2-0 dans la série après deux matchs à Mériadeck, vos chances se sont beaucoup amenuisées alors que vous avez maintenant 3 matchs à jouer à Angers ?
« Les choses se compliquent. Effectivement, nous perdons 2-0, et nous allons chez eux. Nous avons perdu l’avantage de la glace. Notre objectif c’était de prendre au moins un match à la maison. Nous savions que ce ne serait pas facile. Quand on joue une équipe du calibre d’Angers, il faut jouer à 150%. C’est ce que nous avons fait hier soir. Nous en étions proche mais ça a basculé du côté d’Angers. Maintenant, il est difficile d’imaginer les scénarios des matchs suivants, mais il est clair que le match 3 demain soir a une grosse importance. Soit, nous arrivons à gagner et nous revenons à 2-1, soit nous perdons et à 3-0 les choses se compliqueraient de plus en plus. En tout, nous allons à Angers avec la même détermination, la même envie, et nous allons tout faire pour accrocher ce match n°3 et faire en sorte que ça bascule de notre côté. »
Est-ce qu’il a manqué hier soir un petit quelque chose qu’il va falloir rectifier pour gagner ce match 3 ?
« Marquer un but de plus qu’Angers ! Hier soir, nous nous sommes créés des occasions mais malheureusement, ce n’est pas nouveau, depuis le début de saison nous manquons de réalisme. Nous ne sommes pas tueurs devant la cage. Et quand on a un gardien comme Cowley en face de soi, il faut encore plus tueurs ! Nous allons continuer à analyser, essayer de trouver la faille. Bien entendu, nous avons eu des occasions en powerplay mais eux aussi. Puisque chaque équipe a marqué un but en supériorité. Sachant qu’en face de nous c’est un des deux meilleurs powerplays de la Ligue avec Rouen et nous avons su les contrer. Les unités en infériorité ont pris le dessus lors de ces deux premiers matchs. À nous de trouver l’efficacité quand nous avons le momentum. »
Sur ce match, vous avez été plus présents devant la cage que lors du premier match…
« Oui, nous avons mis plus de présence, nous avons fait les efforts, les sacrifices, pour remporter ce match-là. De toute façon, si nous voulons marquer des buts, il faut payer le prix. Notamment dans les playoffs, pour payer le prix, il faut aller dans les zones où ça fait mal, c’est-à-dire devant la cage. Quand on voit la défense d’Angers, ce n’est pas évident de se faire une place parce qu’ils déblayent bien devant leur cage. De toute façon, il faut attaquer le match 3 avec les mêmes intentions qu’hier soir. »
Quel est l’état des troupes à la suite de ce match ?
« Aux absents que nous avons déjà, il faut ajouter l’incertitude pour Maxime Legault. »
Recueilli par Claude Canellas