Olivier Dimet : « Nous méritions peut-être de prendre 1 point ! »

Que retires-tu de cette défaite face à Grenoble ? Des regrets ?

Olivier Dimet : « Oui, des regrets parce que je pense que vu l’effort qui a été fourni, nous méritions peut-être de prendre 1 point. Cela dit, nous avons eu un trou d’air de 2 minutes 11, au cours duquel nous prenons 3 buts. Nous savions que pour espérer quelque chose face à une telle équipe, il fallait faire un match plein pendant 60 minutes. Et ce trou d’air, nous le payons cher à la fin. Qui qu’il en soit, nous avons montré du caractère. Le point positif, c’est que de 4-1, nous avons été capables de revenir à 4-4 et c’est très encourageant pour la suite. Nous avons encore du caractère, nous ne lâchons rien même si en face, c’est une grosse cylindrée. Il faut que nous soyons là-dessus pour la suite. »

Que se passe-t-il durant ces 2 minutes 11 ?

« Nous ne sommes pas sortis du vestiaire. Et face à de tels joueurs, à une telle équipe, ça se paye cash. Il faut se servir de ça pour grandir. Mais la déception est là. Je pense que nous n’avons pas à rougir de ce que nous avons fait face à Grenoble. En-tout-cas, moi, je suis fier de mes gars, ils se sont battus jusqu’au bout et nous avons montré que nous avions les capacités. »

Lors du troisième tiers, vous les faites douter, ils s’énervent, ils font beaucoup de fautes, ils sont pénalisés…

« C’est ce que j’avais dit. À 4-2, le prochain but est important. C’est nous qui le mettons. Et du coup, ils commencent à s’énerver, à faire des fautes, et nous arrivons à égaliser avec Spino (Kevin Spinozzi). C’est une bonne chose, mais c’est encore une fois la preuve qu’un match se joue sur la glace. Effectivement, Grenoble est une superbe équipe, mais nous avons montré, avec nos capacités, avec nos moyens, que nous sommes capables de rivaliser. Maintenant, ça reste un match. Il reste encore beaucoup de travail. Mais j’ai aimé l’abnégation et le courage des gars qui, malgré la claque du début du deuxième tiers, ont su relever la tête, et auraient pu accrocher au moins le point du match nul. »

Vous avez encore deux gros matchs qui vous attendent à Rouen puis à Angers. Cela va être encore très dur…

« Nous avions une grosse série. On joue Grenoble et sur la route Rouen et Angers. Mais peu importe. Il faut jouer son match, de notre façon, avec de l’intensité pendant 60 minutes, et je suis persuadé que nous sommes capables de ramener des points. Aujourd’hui, nous sommes concentrés sur le match à Rouen (mardi), avec l’objectif de ramener des points de là-bas. »

Vous gardez le même état d’esprit…

« L’état d’esprit est là depuis le début. Je ne suis pas inquiet. Nous avons pris un coup sur la tête au début du deuxième tiers, mais c’est le troisième match, et il faut se servir de ça. Et je saurai le leur rappeler le moment voulu, s’il y a un peu d’euphorie en fin de tiers, pour attaquer le suivant de la bonne façon. Mais aujourd’hui, il y a beaucoup de positif malgré la défaite. Nous ne pouvons pas nous satisfaire d’une défaite, mais, en tout cas, il y a du positif. Il y a encore quelques réglages à faire, mais je suis assez satisfait de ce que j’ai vu par rapport à notre prestation à Nice. »

Hunter Warner a pris une pénalité de match. Il va prendre quelques matchs de suspension…

« Oui, il va prendre quelques matchs. La charge est solide, il n’y a rien à dire sur la faute. C’est comme ça. Nous faisons du hockey. Il a mis un peu trop d’engagement par rapport au physique du joueur grenoblois. Malheureusement. Il sera suspendu, mais derrière, les gars ont réagi, ont comblé son absence. Encore une fois, c’est la preuve que cette équipe est solidaire ».

Recueilli par Claude Canellas