Massimo Carozza : « Nous aurons un rôle à jouer dans cette ligue »
Attaquant italo-canadien né à Montréal, Massimo Carozza, 26 ans, se dit excité à l’idée de débuter la saison avec un club ambitieux, dans une ligue qu’il va découvrir après avoir joué 3 ans en Italie et un an en Angleterre. Entretien avec le n°23 des Boxers de Bordeaux.
Tu es natif de Montréal, tu es italo-canadien. Après ton hockey mineur puis universitaire au Québec, tu as décidé de venir en Europe, 3 saisons avec des clubs italiens, et la saison dernière avec Nottingham en Angleterre. Qu’est-ce qui t’a séduit dans le projet des Boxers de Bordeaux pour revenir sur le continent ?
Massimo Carozza : « J’étais très excité à l’idée de venir à Bordeaux dans un club qui a de l’ambition et une bonne équipe. L’amalgame entre les anciens et les nouveaux joueurs se passe bien et je pense que si nous faisons les choses le mieux possible, nous aurons un rôle à jouer dans cette ligue. »
Connais-tu le hockey français et la Ligue Magnus ?
« Je connais un peu mais j’ai beaucoup de choses à découvrir. »
Quelles sont tes ambitions personnelles avec les Boxers cette année ?
« La première motivation c’est de gagner avec l’équipe. Je n’ai pas l’habitude de me fixer des objectifs personnels si ce n’est d’être le meilleur possible, d’aider l’équipe à gagner. C’est ce qui compte pour moi. »
Avais-tu la volonté de venir jouer en France ou est-ce avant tout le projet des Boxers qui t’a persuadé de le faire ?
« J’ai joué 3 ans en Italie, une année en Angleterre. Découvrir des ligues différentes, d’autres cultures, c’est intéressant pour moi. Alors jouer en France est une des raisons de mon choix de venir à Bordeaux. »
Après l’Italie et l’Angleterre dont tu maîtrises la langue, tu as maintenant l’occasion de parler français…
« Le français n’est pas ma première langue. Je l’ai appris à l’école. Quand j’ai commencé l’école, c’était un jour en français, un jour en anglais. Je suis né au Québec mais à la maison, c’est tout en anglais. Je dois avouer que j’ai un peu perdu mon français. Ça fait 5-6 ans que je suis parti de la maison. Être ici, c’est l’occasion pour moi de mieux le parler ».
As-tu eu le temps depuis ton arrivée de visiter Bordeaux et la région ?
« Oui, j’ai visité un peu Bordeaux avec ma femme. C’est une grande ville, c’est très beau, apparemment une des plus belles villes du pays. Je visiterai la région, bien entendu mais nous ne sommes qu’au début ».
Tu n’as jamais joué pour une sélection nationale senior. As-tu l’ambition de le faire et je pense bien sûr à l’Italie ?
« J’aimerais bien représenter mon pays. Je suis italo-canadien. Oui, c’est une chose que j’aimerais faire. Comme ça je jouerai contre la France (rires). »
Pour toi, venir en France, jouer à Bordeaux, est-ce une étape dans un projet d’avenir plus global ?
« Oui, bien sûr, j’ai la volonté de monter des niveaux. J’aimerais continuer éventuellement à visiter d’autres pays, d’autres cultures, d’autres ligues. Mais la Ligue Magnus est un très bon championnat, et je suis concentré sur les Boxers de Bordeaux. »
Tu connais maintenant la patinoire Mériadeck. Tu sais qu’il y a un bon public. Est-ce que cela compte pour toi ?
« C’est important. Les partisans sont comme un joueur supplémentaire qui peut t’aider dans les moments difficiles. »
Recueilli par Claude Canellas