Marc-André Lévesque : « Nous avons bien bataillé »

Après la victoire à Gap, les Boxers de Bordeaux ont connu la défaite mardi soir à Grenoble (1-3). Pour le capitaine Marc-André Lévesque, le bilan de ces deux matchs est positif et doit servir pour aborder les 4 matchs restant avant la trêve, à commencer par celui contre Rouen vendredi à Mériadeck.

 

 

 

Après la belle victoire à Gap (6-3) dimanche vous êtes repartis de Grenoble mardi avec une défaite (1-3) mais vous avez néanmoins livré un match dont vous n’avez pas à rougir….

Marc-André Lévesque : « En effet. Après le match de Gap où nous avions fait peut-être notre meilleur match de la saison, le match de Grenoble était plutôt positif malgré le résultat. Nous avons fait une mauvaise première période, mais ensuite il y a eu une réaction dans les 2ème et 3ème tiers qui est très positive. C’était un match serré. Nous n’avons pas été capables d’égaliser en fin de match mais nous avons bien bataillé ! »

Comment expliques-tu ce premier tiers ?

« Peut-être un peu de suffisance par rapport au match de Gap, et peut-être aussi étions-nous impressionnés par le fait que c’était Grenoble et qu’il est toujours difficile de jouer là-bas. Nous les avons peut-être un peu trop respectés. C’est peut-être un mélange des deux. Mais il y a eu une remise en question entre la première et la deuxième période. Nous nous sommes faits secouer un peu et ensuite il y a eu cette bonne réaction de l’équipe dont je parlais précédemment. »

Vous revenez donc de deux matchs sur la route consécutifs chez deux grosses équipes avec 3 points dans l’escarcelle et peut-être plus de certitudes sur votre jeu ?

« Oui. Nous nous rendons compte que quand nous jouons ce genre de matchs, c’est positif. Parce que depuis le début du championnat, c’est un peu les montagnes russes. Nous faisons parfois des très bons matchs et parfois des matchs très moyens. Je pense que nous pouvons nous rendre compte que si nous jouons chaque match comme ça, nous aurons des résultats. C’est sûr qu’il y a encore du boulot à faire, mais nous voyons bien que nous sommes capables de rivaliser avec tout le monde. »

 

 

Ces deux matchs précédaient un calendrier démentiel, à commencer par la réception de Rouen vendredi à Mériadeck. Est-ce une revanche que vous estimez devoir à votre public par rapport à la défaite face à Nice vendredi dernier, et est-ce que ces deux matchs à Gap et Grenoble vont peser sur la façon dont vous allez aborder cette rencontre et les 3 autres qui suivent avant la trêve ?

« C’est sûr qu’il est important pour nous de gagner à domicile. Mais contre Rouen c’est un très gros challenge dans le sens où ils sont sur une série de 8 victoires d’affilée, et ils viennent de battre Angers et Grenoble. C’est une équipe qui tourne à très haut régime. Nous allons devoir jouer comme nous l’avons fait à Gap durant 60 minutes si nous voulons espérer un bon résultat. Nous sommes tous assez grands, tous professionnels, pour réaliser que nous avons 4 gros matchs qui s’enchaînent avant la trêve dont un de Coupe de France contre Angers et qu’il y a des gros points à aller chercher. »

Vous avez joué 14 matchs de championnat depuis le début de la saison. Tu dois avoir maintenant une certaine vision des capacités de ce groupe…

« C’est un bon groupe. Il y a du talent, de la combativité, un bel esprit d’équipe, mais il faut trouver les moyens de jouer chaque match de la même façon, de répéter les mêmes performances de match en match. Nous ne pouvons pas aller gagner à Rouen et à Angers, et perdre ensuite à Briançon. »

 

 

 

 

À titre personnel, comment te sens-tu depuis le début de la saison ?

« Plutôt bien. J’ai eu un début de saison un peu plus difficile. Je pense que je pouvais faire mieux. Depuis quelques matchs, ça va mieux et j’espère monter en puissance encore. »

 

Et comment te sens-tu dans ton rôle de capitaine pour la deuxième saison consécutive, une responsabilité que tu n’avais jamais connue précédemment ?

« Je ne change pas. J’espère que ça se passe bien. Je n’ai pas besoin d’une lettre sur mon maillot pour changer ma façon de faire. Mais je ne me mets pas de pression avec ça. »

Recueilli par Claude Canellas