Louis Bélisle : « Tout faire pour apporter des victoires à mon équipe ! »
Double vainqueur de la Coupe de France avec les Gothiques d’Amiens, le Québécois Louis Bélisle a décidé de répondre à l’appel du patin de la part des Boxers de Bordeaux qui accueillent ainsi un des plus efficaces défenseurs offensifs de la Ligue.
Pourquoi avoir choisi les Boxers de Bordeaux pour poursuivre ta carrière en France ?
« J’ai été vraiment intéressé par le projet que me proposait les Boxers. J’ai parlé avec Stéphan Tartari et le coach Olivier Dimet. Et j’ai toujours aimé aller jouer à Bordeaux, il y a toujours une belle ambiance. Pour tout ce qui concerne le hockey, l’organisation, j’ai eu de très bons commentaires d’amis qui ont joué à Bordeaux et d’autres que je connais bien qui y jouent actuellement comme Olivier Labelle, Loik Poudrier, François Paquin. Ils m’ont tous dit le plus grand bien du club. J’ai été en communication avec Olivier Labelle. C’est lui qui m’a beaucoup parlé du projet. C’est quelqu’un en qui j’ai beaucoup confiance. En plus je vais avoir un rôle dans l’équipe qui me convient bien. Donc ça m’intéressait à tous les niveaux. Tout me paraît vraiment bien et sur la glace, le projet de jeu va être va être très bien pour les joueurs et pour les fans aussi. »
Espères-tu qu’avec l’effectif annoncé une belle équipe de haut de tableau va évoluer cette année à Bordeaux ?
« Ah oui ! Quand je vois les noms qui composent l’équipe, je suis très impressionné par le recrutement que Bordeaux a fait. J’espère qu’on va faire une belle saison. De mon côté je vais tout faire pour apporter des victoires à mon équipe. Sur le papier, c’est très intéressant, et j’ai hâte de commencer à jouer. »
Quel rôle auras-tu dans l’équipe ?
« Je pense que les gens commencent un peu à me connaître en France. Je suis un défenseur très offensif. Le rôle que m’a proposé Olivier Dimet c’est d’avoir un impact offensif. C’est ce que je recherchais, d’avoir un rôle à jouer en terme d’offensive. Et puis il y a le powerplay. C’est là que je me démarque, c’est ma force d’aider l’équipe à capitaliser sur les avantages numériques. C’est là que je pense pouvoir amener quelque chose à l’équipe et je vais tout faire pour jouer mon rôle du mieux que je peux ».
Mais après deux belles saisons à Amiens, pourquoi quitter les Gothiques ?
« Effectivement j’ai eu deux très belles saisons à Amiens. J’ai été très bien traité, dans une belle organisation. Ce sont des souvenirs que je garderai toute ma vie. Mais je pense que le temps était venu pour moi au niveau professionnel d’aller vers un nouveau projet, une nouvelle aventure. C’est vraiment la seule raison pour laquelle j’ai décidé de me séparer des Gothiques avec lesquels j’ai vraiment eu du plaisir de jouer ».
Avant ces deux saisons à Amiens, tu avais joué une première année en France sous le maillot des Aigles de Nice. Avais-tu l’envie de jouer en Europe ou est-ce la France qui t’attirait ?
« J’avais le goût d’essayer l’aventure européenne, et le championnat français était une ligue qui m’intéressait beaucoup. Et comme Nice était la seule équipe qui m’avait proposé quelque chose j’ai franchi le cap. J’ai fait une belle saison à Nice dans un club qui s’est bien occupé de moi. J’ai donc eu une expérience très positive à tous les niveaux en France, puis l’année suivante je n’ai pas trouvé une équipe qui m’offrait quelque chose d’intéressant pour une seconde année en Europe, c’est pour cela que je suis retourné avec Olivier Labelle en ECHL mais je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu, j’ai passé 15 matchs dans les gradins. Ce n’est pas une expérience très positive mais ça m’a permis d’aller à Amiens ».
Poursuivons notre remontée dans le temps. Tu as débuté ta carrière professionnelle en 2014….
« J’ai passé 4 ans dans les rangs universitaires et ensuite j’avais pour but de jouer en professionnel en ECHL (Ligue de Hockey de la Côte Est). Mais j’ai dû commencer en bas de l’échelle, et j’ai fait plusieurs saisons en SPHL (Ligue Professionnelle de Hockey du Sud). Au niveau SPHL je me suis vraiment démarqué, j’ai fait de très belles saisons, mais je m’explique mal pourquoi ça n’a pas débloqué en ECHL. C’est comme ça, parfois c’est la mauvaise place, le mauvais moment. Et finalement j’ai décidé de faire le saut en Europe. Et je ne regrette pas du tout ma décision. »
Recueilli par Claude Canellas