Le regard noir de Maxime Moisand
Captain Maxime Moisand avait le regard noir des mauvais soirs, les mâchoires serrées, après le match de Mardi soir face à Angers. En cause, les conditions de jeu et la défaite concédée dans les ultimes secondes de la rencontre face à des Ducs qui marqueront sans doute peu de buts de cet acabit mais qui pourrait faire école dans le billard à trois bandes. « Ce 2ème but c’est sur un mauvais contre et on ne peut pas faire grand-chose contre ça. C’est dommage que ça arrive à ce moment-là ».
L’autre raison de la colère rentrée du capitaine bordelais, c’est l’état de la glace, trop souple en raison de la chaleur. « Dès qu’il fait chaud, qu’il y a de l’humidité on a des problèmes. Des fois c’est la buée, des fois c’est la glace. C’est dommage mais tant que ça ne bougera pas on continuera à avoir des matchs comme ça au mois de Septembre. On va espérer qu’il fasse un peu plus mauvais et un peu plus froid à Bordeaux pour jouer dans des conditions un peu plus sympa« . Voilà, c’est dit. Ça fait du bien Maxime ? Oui, sans doute, mais ça ne masque pas le goût amer de la défaite. « Ce qui nous a manqué, c’est un peu de réussite. C’est dommage, on ne leur donne pas énormément d’occasions mais des grosses, notamment sur leur premier but« , a reconnu le défenseur bordelais.
« Je pense qu’on méritait de gagner le match, mais on ne peut pas espérer gagner si on ne marque pas un peu plus à 5 contre 5« , a ajouté Maxime qui a ensuite pris sa machine à calculer… pour commenter le classement du championnat et le handicap de 9 points des Boxers en début de saison.
Je pose 3 et je retiens 2, Maxime Moisand fait ses calculs… « Ce soir on aurait pu en avoir récupéré déjà 6. On avait une semaine cruciale avec en plus le déplacement à venir à Anglet. 3 victoires nous auraient fait énormément de bien. Ça ne sera pas le cas, il faut se remettre au travail et aller à Anglet pour chercher une victoire. On sait qu’ils vont nous attendre très fort sur une petite glace et devant leur public. Et contre Bordeaux en plus, pas mal de gars vont mettre de l’argent sur le tableau !«
C.C.