François Paquin : « Pas facile, mais nous pouvons gagner ces deux matchs ! »
Le plus ancien des Boxers, François Paquin, estime que l’équipe connaît les ingrédients qu’il faudra mettre dans les matchs restants jusqu’à la fin de la saison régulière pour se qualifier pour les playoffs. Il faudra gagner des matchs et ça commence dès ce week-end à Mulhouse ce vendredi et à Gap dimanche, deux matchs face à des équipes très difficiles à jouer mais il pense que chacun dans l’effectif d’Olivier Dimet connaît les ingrédients qu’il faut mettre pour tenter de s’imposer. Entretien avec le n°55…
Vous restez sur deux matchs contre Amiens avec deux défaites lourdes sur le plan du score, pas forcément sur le plan du jeu. Ces deux matchs t’inspirent quoi aujourd’hui ?
François Paquin : « C’est dur parce que ce sont deux défaites lourdes au niveau du pointage ce qui ne reflète pas forcément le contenu des matchs. Lors de la première défaite à Mériadeck (2-6) nous avons tenu bon une bonne partie du match, nous avons eu beaucoup de chances de marquer, nous l’avons revu en vidéo, mais il faut être en mesure de capitaliser. Et Amiens c’est l’équipe chaude du moment. Et l’histoire de notre saison jusqu’à maintenant est que nous manquons énormément d’efficacité devant le but adverse. Et à l’inverse, quand nous faisons des erreurs, nous les payons cash. C’est dur à encaisser mais nous gardons espoir. Nous avons eu de bonnes séquences durant la saison, nous avons pu engranger des points. Nous allons donc utiliser les matchs qui restent pour décrocher une place en playoffs. Et ça commence ce vendredi à Mulhouse. »
Justement, vous êtes sur la route pour deux matchs en 48 heures à Mulhouse puis à Gap dimanche. Comment faut-il aborder ces matchs dans les circonstances actuelles ?
« Mulhouse est un concurrent direct pour la qualification pour les playoffs. Nous savons que c’est difficile de jouer là-bas. Nous les avons battus il n’y a pas très longtemps à Bordeaux. Nous avions fait un bon match (5-1). Ils vont tout donner parce qu’ils sont un peu derrière au niveau des points et c’est une équipe qui est très dangereuse à domicile. Ils vont nous attendre de pied ferme mais nous sommes prêts. Nous savons exactement ce que nous devons faire pour gagner le match. Après, il y a le match à Gap dimanche. Nous les avons rencontrés jusqu’alors qu’une fois. Ils étaient venus nous battre à Bordeaux. Gap est une équipe qui est solide, qui patine, qui est complète, qui a beaucoup de profondeur en attaque, une bonne défensive, un bon gardien. Les clés, nous les connaissons. Nous sommes partis pour ce voyage de deux matchs avec un objectif de ramener 6 points sur 6 ! Nous savons que si nous voulons jouer les playoffs il ne faudra pas perdre beaucoup de matchs. Nous avons vraiment la conviction que nous pouvons gagner ces deux matchs. »
Votre situation au classement avant ce double déplacement est-elle source de doute ou d’inquiétude ?
« Non, il n’y a pas d’inquiétude mais nous avons conscience de ce classement et des matchs qu’il nous reste à jouer. Nous savons que nous sommes capables de performer. Nous avons battu Grenoble, nous avons battu Rouen en Coupe de France, nous avons battu Angers à domicile. Nous connaissons ce dont nous avons besoin. Nous allons aborder chaque match comme si c’était un match-couperet. »
Depuis le début de la saison vous n’avez pas été épargnés par les absences pour blessures, maladie ou en raison du Covid, tout cela avec un effectif ayant peu de profondeur. Cela a pour effet de fatiguer les organismes. Cela peut-il influer sur cette dernière partie de la saison ?
« C’est vrai que nous n’avons pas été épargnés. Mais ça fait partie du sport et nous ne sommes pas les seuls. Les conditions actuelles sont connues. Est-ce que cela nous porte préjudice ? Possiblement puisque c’est une évidence que ça tire sur les organismes. Mais à côté de ça nous faisons le nécessaire pour tout ce qui est repos, récupération, nous mettons vraiment tout en œuvre pour être à 100% à chaque match. Nous travaillons avec les armes que nous avons et nous avons sortis de bons matchs avec un effectif réduit. Il ne reste plus qu’à… »
A titre personnel, toi qui es arrivé chez les Boxers il y a douze ans, tu as tout connu, tu étais là lors de la montée en Ligue Magnus et depuis tu n’as jamais eu une équipe comme celle-là, une équipe très rajeunie. Comment te sens-tu dans cette équipe ?
« Je me sens bien. C’est étrange pour moi de me dire que quand je suis arrivé dans l’équipe au mois d’août 2010, j’étais le plus jeune et là, le 4 février 2022, je suis le plus vieux de l’équipe ! Les choses ont effectivement énormément évolué. Le club a décidé de prendre un virage qui est intéressant. C’est très plaisant. Nous avons des jeunes qui veulent apprendre, qui sont là pour de bonnes raisons. Avec les plus anciens, nous essayons de leur montrer les bonnes choses à faire, qu’ils aient la bonne attitude au quotidien, et c’est très agréable de les voir à l’écoute. »
Recueilli par Claude Canellas