Fabien Colotti : « Nous avons de belles choses à aller chercher ! »

Attaquant international français, Fabien Colotti, 26 ans, a tourné la page Gap où il a passé 3 saisons pour ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière avec les Boxers de Bordeaux. Un club, une équipe qui l’ont séduit notamment par les valeurs affichées la saison dernière. Joueur ambitieux, il confirme que sa nouvelle équipe, un groupe qui vit bien, peut réussir « de belles choses » cette année. Entretien avec le n°16 des Boxers de Bordeaux.

 

 

 

Après 3 saisons chez les Rapaces avec lesquels tu venais de disputer une finale de Coupe de France, tu as décidé de rejoindre les Boxers de Bordeaux. Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à changer de club ?

Fabien Colotti : « J’étais parti à Gap dans le but de gagner du temps de jeu, de prendre des responsabilités. Choses que j’ai eues. Puis je suis arrivé dans une autre étape à Gap. Cela faisait 2 ans que j’avais le même rôle dans l’équipe et j’avais besoin de plus de responsabilités, peut-être même d’un nouveau challenge, de construire autre chose dans un autre club aussi. C’est là que le projet des Boxers est entré en ligne de mire et du coup je viens ici pour me prouver des choses ».

 

Qu’est-ce qui t’a convaincu dans le projet bordelais ?

« Cela fait 3 ans que je suis en contact avec les Boxers. J’ai pas mal échangé avec eux ces dernières années. J’ai beaucoup aimé leur saison l’an dernier, très compliquée, avec énormément de blessures, mais avec de vraies valeurs que montraient le groupe à chaque match. Cela n’a pas été facile mais ils sont parvenus quand même à aller chercher les playoffs, durs contre Grenoble. Tout cela m’a motivé à venir ».

 

Tu es encore jeune, mais tu arrives avec une expérience signifiante. Viens-tu pour être un cadre de l’équipe ?

« J’aimerais. En tout cas au moins par mon travail sur la glace. Je veux être un leader de travail. Maintenant cadre c’est autre chose. Il y a du monde déjà en place. Non, il faut que je trouve ma place dans le groupe et qu’on avance tous ensemble. Chacun aura sa place et si tout le monde joue son rôle à fond, je pense que nous avons de belles choses à aller chercher ».

 

Quelles sont tes premières impressions depuis ton arrivée à Bordeaux ?

« Très bonnes impressions. Nous avons les infrastructures pour travailler comme il faut. Il y a une très bonne ambiance dans l’équipe. Le groupe vit bien. Il y a des bonnes personnes, des jeunes, des moins jeunes mais ça ne se mélange pas trop mal. Ça travaille plutôt bien et ça va monter crescendo. Vraiment, de très bonnes impressions ».

 

As-tu eu l’occasion de visiter un peu la ville et les alentours depuis environ 1 mois que tu es là ?

« Je débarque ici avec ma femme et ma petite fille qui a 8 mois et nous ne connaissons pas du tout la région. Nous avons fait 2-3 petits tours par-ci, par-là, mais ça va être aussi une bonne chose cette année de découvrir une région, de voir d’autres choses. »

Pour cette saison, quelles sont tes ambitions avec les Boxers ?

« Mes ambitions vont être de performer avec l’équipe. Je suis un joueur d’équipe. Pour les Boxers, le gros du boulot serait de se qualifier pour les playoffs, mais ce que j’aime aussi dans le groupe, c’est que nous ne nous fixons pas de limites. On verra ce qu’il en sera au moment de faire les calculs. Nous allons foncer, donner tout ce que nous avons à donner comme toutes les équipes. Et puis il y a la Coupe de France qui est un bel objectif. En 4 matchs, on s’y retrouve très vite ».

 

Pour toi, les Boxers c’est donc un nouveau challenge. Mais dans l’avenir, au-delà des Boxers, as-tu pour projet de jouer dans un championnat plus élevé que la Ligue Magnus ?

« J’aimerais parce que je ne me fixe pas de limites. Pour ne pas avoir de regrets et si je sens que j’en ai les capacités. Peut-être pas au plus haut niveau à l’étranger, peut-être au second niveau. Mais c’est une expérience que j’aimerais beaucoup vivre. Et je pense que ce sera possible si je travaille bien avec mon club. Ça se construit sur plusieurs années. J’ai passé 3 ans à Gap, et Bordeaux c’est un nouveau challenge ».

 

Cette année, tu es monté en puissance au sein de l’équipe de France au point de disputer ton premier Championnat du monde… A 26 ans, on imagine que tu as aussi des ambitions à ce niveau-là…

« J’ai réussi à avoir la confiance du staff cette année pour faire les championnats du Monde. Il y avait des absents, des blessés, et j’ai pu saisir ma chance. C’est une expérience de fou, je dois dire ! Voir tout ça, les infrastructures, l’organisation, jouer contre de tels joueurs, de telles équipes, forcément que ça donne le goût d’y revenir… ».

Recueilli par Claude Canellas