Des histoires de numéros (2ème partie)
Pour débuter cette deuxième partie consacrée aux numéros des joueurs des Boxers de Bordeaux, le cas du capitaine #77 Marc-André Lévesque est exemplaire.
Le n°77 qu’il porte remonte à loin… « Quand j’étais jeune, dans ma première équipe, les Grizzlis de Longueuil, nous jouions avec les maillots des Bruins de Boston. Nous avions le choix et mon père m’a dit de prendre le 77, le numéro de Raymond Bourque (légende du hockey québécois, membre du Temple de la renommée). » Voilà une bonne raison de rester fidèle à ce choix paternel. « À partir de là, j’ai toujours eu des 7 sur mon maillot, chiffre porte-bonheur dit-on, sauf pendant une ou deux saisons, que ce soit le 7, le 17, le 72 et bien sûr le 77 car plus il y a de 7, mieux c’est ! Quand je suis arrivé à Lyon, le 77 était pris, et j’ai choisi le 72. À Angers, j’ai repris le 77, et je l’ai gardé à Bordeaux. »
Suite et fin de notre tour d’horizon…
#24 Enzo Carry
« A la base, mon numéro n’est pas le 24 que je porte actuellement, mais c’était le 11. C’est une histoire de famille. Mais même à Anglet, je ne l’avais pas, car c’est le capitaine qui le portait. Du coup, dès ma première saison en pro, j’ai choisi le 21. Quand je suis arrivé à Bordeaux, comme Alexandre Mulle avait le n°11, j’ai décidé de garder le 21. Et puis, cette année, Peter m’a appelé durant l’été pour me demander si ça ne me dérangeait pas de lui laisser le n°21. Vu que ce n’était pas mon numéro de prédilection, bien évidemment que je lui ai laissé et j’ai pris le n°24 parce que c’est la date anniversaire de ma sœur. »
#37 Hunter Warner
« Lors de mon premier match en professionnel, j’ai eu le numéro 36. J’aimais ce numéro, il me convenait bien, mais au bout de 4 saisons, j’ai dû en changer au profit d’un joueur plus âgé que moi. J’ai alors choisi le 37 parce qu’il était le plus proche et depuis, je l’ai gardé et c’est vraiment devenu mon numéro ! Quand je suis arrivé à Bordeaux, il était libre… »
#38 Gaëtan Richard
« Quand je suis arrivé en pro à Briançon, on m’a demandé de choisir un numéro. Je ne savais pas lequel prendre. Finalement, j’ai choisi le n°38 parce que c’est l’année de naissance de deux de mes grands-parents. Et depuis, je l’ai gardé. »
#44 Kevin Spinozzi
« J’ai toujours eu une préférence pour le n°55, car c’est le numéro que mon père portait. Mais quand je suis arrivé à Bordeaux, François Paquin portait déjà le 55. Alors je me suis dit que je prendrai le 44, un numéro que j’ai déjà porté et que j’aime bien aussi. »
#50 Niklas Salo
“Quand j’ai joué mon premier match professionnel avec TPS, on m’a donné le numéro n°50 et je l’ai adopté. Depuis, j’ai joué avec chaque fois que cela a été possible. J’ai aussi porté le 90, le 59… A Bordeaux, comme il était libre, j’ai gardé le n°50. Je n’aime pas changer les choses. »
#54- Maxime Legault
« J’avais le numéro 54 quand j’étais très jeune. Je ne crois pas qu’il y avait une raison particulière. Je pense qu’on me l’avait attribué. J’en ai ensuite changé. Puis en junior, j’ai passé une année sans jouer, j’ai subi des opérations chirurgicales. Et quand j’ai rejoué, j’ai décidé de revenir à mes vieilles amours. Et depuis ce temps-là, je n’ai plus jamais changé de numéro. Je trouvais ça original, car il n’y avait pas beaucoup de joueurs portant ce numéro, par exemple en NHL. J’ai bien aimé le fait d’être un des rares à le porter. »
#57 Axel Prissaint
« C’est tout simplement l’année de naissance de mon père. J’ai pris ce numéro quand j’ai commencé à jouer à Amiens. À Gap, j’avais pris le 65, mais finalement, je suis retourné sur le numéro 57 avec les Boxers de Bordeaux. »
#71 Nikita Jevpalovs
« Je pense que j’ai choisi mon numéro en juniors quand je suis allé pour la première fois au Canada. On m’a proposé plusieurs numéros et j’ai pris le n°71. Je ne suis pas sûr de pouvoir expliquer ce choix, mais c’est un numéro que j’apprécie, effectivement. J’ai parfois été obligé d’en choisir un autre. J’ai eu le 89, le 11. Mais à Bordeaux, le 71 était libre, j’ai pu le conserver. »
#76- Aina Rambelo
« C’est un petit clin d’œil à mon frère qui jouait au roller avec le n°76 dans le dos. C’est un choix que j’ai fait quand je suis revenu à Bordeaux en 2014. Précédemment, j’ai eu le n°5 à Amiens, et je portais le n°66 à Brest. »
#82 Esteban Ragot
« Avant, j’avais le 19 qui est le jour de ma naissance et sinon le 91 qui est l’inversement des deux chiffres. Quand je suis arrivé chez les Boxers l’an passé, il n’était pas disponible et on m’a proposé 3 numéros, le 82, le 56 et le 47, si je me souviens bien. J’ai choisi le 82 parce que c’était pour moi le numéro qui représentait le mieux un attaquant. »
#92 Mattéo Mahieu
« Je viens de Paris. Quand je suis arrivé aux Boxers, j’ai souhaité prendre le 92, le numéro de mon département. Là-bas, on est très communautaire et on aime bien représenter tout le département. Avant, quand j’étais aux Français Volants, j’avais le n°44, mais c’est quand je me suis éloigné que j’ai eu envie de porter le 92. »
Claude Canellas