Des histoires de numéros (1ère partie)

Le 6 mars dernier, les Boxers de Bordeaux s’inclinaient à Mériadeck face à Rouen (1-5) lors de la 43ème journée de Ligue Magnus. En ouverture, Serge Poudrier, le père de #27 Loïk Poudrier, franco-canadien ayant joué 2 ans à Bordeaux de 1989 à 1991, ancien défenseur international français ayant disputé 3 Jeux Olympiques et 7 championnats du Monde, donnait le coup d’envoi fictif sous les applaudissements nourris du public bordelais. Venu du Québec pour passer quelques jours en Europe, il recevait du président Thierry Parienty un maillot des Boxers portant son nom et arborant son numéro de toujours : le 27 !

Le coup d’envoi était donné par le n°27 rouennais, Loïc Lampérier, et par Loïk Poudrier dont on comprend aisément pourquoi il a toujours voulu porter ce numéro, celui d’un papa-modèle !

« Ça lui a fait plaisir et à moi aussi. C’est très spécial de le voir comme ça. Les fans qui l’ont applaudi, ça a dû lui faire chaud au cœur et à moi aussi. Je suis fier de mon père ! » , avait déclaré Loïk Poudrier juste après le match.

Comme pour appuyer cet hommage au n°27, Loïc Lampérier avait ouvert la marque avant que Loïk Poudrier n’égalise ! Les Rouennais avaient ensuite inscrit 4 autres buts.

« J’ai toujours porté le n°27 sauf durant une saison en Suisse. Le 27, et même le 72 étaient déjà pris. Alors j’ai choisi le 92, mon année de naissance », raconte Loïk Poudrier.

Les numéros que portent les joueurs de hockey ont souvent une histoire, une raison d’être. Petit tour d’horizon avec les joueurs des Boxers de Bordeaux… (1ère partie).

#5 Bastien Lemaître

« J’ai le n°5 depuis que je suis tout petit. J’avais 3 ans. Je ne me souviens pas si je l’ai choisi ou si on me l’a attribué. Depuis, je l’ai toujours porté et ça me convient très bien comme ça. »

#7 Jules Boscq

« Quand j’ai débuté le hockey, nous pouvions choisir un numéro entre 1 et 22. J’ai pris le numéro 7 parce que mon père était fan d’Éric Cantona ! Et depuis, je ne l’ai jamais quitté. Il n’y a qu’en équipe de France où je porte le n°15. »

#11 Alexandre Mulle

« Le 11 est mon jour de naissance et en plus, mon fils est également né le 11. Quand j’ai commencé à Rouen, j’avais le n°10. Le n°11 était retiré. Ensuite, j’ai joué 4 ans à Dijon, mais quand je suis arrivé le 10 et le 11 étaient pris et j’ai joué avec le n°28, puis le n°10 quand il a été libéré par le départ de Nicolas Ritz. C’est en arrivant à Epinal que j’ai pu enfin prendre le n°11. Et quand je suis arrivé à Bordeaux, le 11 était libre. Je suis arrivé la même année qu’Aziz Baazi qui aurait lui aussi voulu le n°11. Mais comme j’ai signé avant lui, j’ai pu le garder. En équipe de France, comme je n’ai pas participé à des mondiaux, mon numéro m’a été attribué d’office à chaque stage. J’ai joué, me semble-t-il avec le n°18 et le n°80. »

#12 Karri Forsblom

« Tout petit, j’avais l’habitude de jouer avec le n°15. Mais je crois que c’est vers mes 10 ans que j’ai dû en changer parce que le 15 était attribué à un autre joueur.

J’ai pris le n°12 et ça m’allait très bien. Je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai pris ce numéro, mais depuis, j’ai toujours voulu le garder. Et à Bordeaux, il était libre, ça tombait bien. »

#13 Julien Guillaume

« Avant de devenir professionnel, les numéros que je portais étaient souvent le 18 ou le 19. Et quand je suis arrivé à Amiens, ces deux numéros étaient déjà pris. Alors j’ai décidé de prendre le n°13 que j’avais en équipe de France U18. C’est un numéro qui m’allait même si je ne l’avais pas forcément choisi au début. Quand je suis allé à Grenoble, j’ai dû changer parce que Julien Baylacq, une légende du club, le portait déjà. Du coup, j’avais repris le 19. Et en arrivant à Bordeaux, il y avait une autre légende du club, Vincent Cadren, qui portait déjà le 19, et je suis donc reparti sur le n°13, et je le garde d’année en année. »

#15 Louis Vitou

« À la base, mon numéro était le 21 parce que je suis né le 21 mai. En U13 ou U15, mais là je faisais du roller, j’ai parfois pris le 22 parce qu’il sen rapprochait le plus. Et j’ai pris une fois le 11 parce que c’est le jour de naissance de mon frère. Mais 95% du temps, j’ai eu le 21. Mais quand je suis arrivé en pro à Anglet, Dave Grenier avait déjà le 21. Et j’ai donc choisi le numéro 15 parce que c’était le numéro qu’on avait donné à mon frère en équipe de France de roller hockey. Il a fait quelques mondiaux avec et donc il l’a gardé. En sélections nationales, j’ai à chaque fois eu des numéros différents. Mais je me souviens que la première compétition officielle à laquelle j’ai participé, c’était le Festival Olympique de la Jeunesse en Turquie avec les U16 et on m’avait donné le numéro… 15 ! »

#16 Fabien Colotti

« J’ai choisi le n°16 en 2017 parce que mon année 2016 a été assez fructueuse en termes de résultats sportifs. Je jouais à Rouen à l’époque. En professionnel, nous avions quasiment tout raflé et en jeunes aussi. Et j’avais fini par un titre de champion du Monde D1B des moins de 20 ans au mois de décembre ! Je portais ce n°16. Précédemment, en club, je jouais avec le n°90, année de naissance de mon frère. Et plus jeune, j’ai joué avec le n°8 parce que j’aimais bien ce chiffre. Depuis que j’ai pris le n°16, je l’ai toujours porté en club, mais en équipe de France, c’est le n°20 qui m’a été attribué. Je n’ai pas eu le choix. Mais ça s’est plutôt bien passé avec ce n° en équipe de France, donc je le garde ! 

#20 Clément Fouquerel
« J’ai choisi le n°20 parce que c’est celui que j’ai eu dès mes débuts avec l’équipe de France U16. Je l’ai toujours gardé sauf une année quand je suis allé à Gap comme joker médical. On m’avait donné le 46. Depuis mon n°20, est même devenu symbolique pour moi, puisque mon fils est né le 04-05-2020. C’est aussi un numéro original pour un gardien. Il y en a peu qui jouent avec ce numéro. En équipe de France, comme je n’ai jamais été titulaire, chaque fois que j’ai fait un stage, j’ai eu un numéro différent. J’ai porté le n°42 qui était celui de Fab Lhenry (actuel entraîneur des Dragons de Rouen), sinon sur la fin, j’ai eu le 31 et j’avais fait le calcul qu’avec mon numéro 20 et la date de naissance de ma fille un 11 mars, ça faisait 31. Je n’y ai jamais porté le n°20. »


#21 Peter Valier
« Quand j’étais petit, on nous avait donné des maillots avec nos noms et un numéro, et le mien était le 21. Ce n’est pas un choix, mais du coup, je n’ai jamais plus voulu en changer. Et j’ai eu la chance de pouvoir le porter dans toutes les équipes dans lesquelles j’ai joué. Sauf en équipe de France (n°13). »



#23 Massimo Carozza
« C’est lors de la première année en juniors que je l’ai. Depuis que je joue, j’ai toujours porté le 23 ou le 25. Le 23, c’est mon numéro fétiche. Je l’ai toujours porté depuis mes 17 ans sauf durant un an à Bolzano parce qu’il était déjà pris. »

Claude Canellas