Clément Fouquerel ne sera plus Boxers la saison prochaine.
Clément Fouquerel aura passé 6 belles saisons sous le maillot des Boxers de Bordeaux. L’avenir du gardien international se dessine maintenant ailleurs, mais il aura marqué de son empreinte l’histoire de ce club.
« Quand je suis arrivé à Bordeaux, je ne m’attendais pas à rester aussi longtemps. J’ai fait 6 ans dans ce club et les années sont vite passées », reconnaît-il aujourd’hui, alors qu’il s’apprête à partir sous d’autres cieux.
« Effectivement, c’est une page qui se tourne pour le club. Clément Fouquerel ne sera plus bordelais la saison prochaine et ce n’est pas rien ! Il a été le gardien n°1 durant 6 des 8 années des Boxers en Ligue Magnus. Il a toujours été un coéquipier de grande valeur, un excellent gardien, très professionnel, avec une attitude irréprochable. Mais parfois, dans le monde du sport professionnel, il faut accepter, même si c’est dur, que les belles histoires se terminent », indique Stéphan Tartari, le manager général des Boxers de Bordeaux.
Clément Fouquerel était arrivé en Gironde pour débuter la saison 2017-2018. Celui qui avait donné ses premiers coups de patins en Ligue Magnus avec les Drakkars de Caen, son club formateur et sa ville natale, était passé par Chamonix durant trois saisons avant de remporter deux titres de champion (2015 et 2017) et une Coupe de la Ligue (2016) avec les Rapaces de Gap.
Clément retire beaucoup de positif de ses années bordelaises même s’il nourrit aussi quelques regrets. « Sportivement, j’aurais aimé écrire l’histoire avec les Boxers en allant chercher un titre. Malheureusement, ça ne s’est pas fait. Parfois, nous n’étions pas loin, comme l’année dernière où nous avons joué une demi-finale de Coupe de France. J’ai quand même de bons souvenirs. Le plus récent c’est cette séance de tirs au but contre Gap. La patinoire était pleine et scandait mon surnom ! Je repense aussi à la victoire contre Grenoble l’année dernière avec un effectif plus que restreint où nous avons également gagné aux pénaltys ! Alors c’est vrai que sur ces six années, il n’y a pas eu trop de performances en playoffs mais j’ai beaucoup d’images qui me reviennent », avoue-t-il.
Il aura porté le maillot des Boxers à 180 reprises en Ligue Magnus dont 24 en playoffs, et disputé 7 matchs de Coupe de France et multiplié les performances.
« J’ai côtoyé de bons joueurs étrangers et français. D’ailleurs, je resterai en contact avec certains d’entre eux. Pendant 6 ans, le staff m’a fait confiance, ce n’est pas rien. Ce n’était pas facile d’arriver après Seb (Sebastian Ylönen) mais j’espère avoir tout de même laissé une bonne image dans ce club en tant que joueur et en tant que personne », dit le gardien en forme de bilan.
Pour Stéphan Tartari, Clément Fouquerel a aidé le club « à franchir des caps. Il a été quelqu’un d’important dans le projet des Boxers de Bordeaux durant toutes ces années. Le club et moi-même tenons à le remercier de ces 6 belles années, tant sur la glace que dans le vestiaire. »
Le gardien normand tient à remercier « les supporters, les partenaires, les gens que j’ai pu côtoyer et tout le club durant ces 6 années. Je suivrai toujours les Boxers et je leur souhaite le meilleur pour la suite. Et que le public réponde toujours aussi présent, parce que cette saison a été assez incroyable à ce niveau-là. Il faut que ça continue comme ça pour que le club progresse et atteigne ses objectifs ! »
Maintenant que la page se tourne, Clément Fouquerel mesure tout ce qui l’attache encore à ce club, à cette ville. « J’ai eu deux enfants ici, deux Bordelais. C’est donc un club et une ville dont je me souviendrai. Ça fait bizarre, parce qu’avec ma femme, nous avons pris des habitudes de vie, et maintenant il faut déménager », concède-t-il. « J’ai pas mal d’opportunités. Mais je vais avoir 33 ans cet été. Il y a un choix sportif à faire, mais le côté familial avec trois enfants est important aussi. Donc, pour l’heure, je ne sais pas encore où je vais aller la saison prochaine… »
Avant de se quitter, Stéphan Tartari tient à lui souhaiter « le meilleur pour la suite de sa carrière. »
« Il lui reste encore quelques belles années devant lui et nous aurons toujours grand plaisir à le croiser dans les patinoires de France. Nous suivrons ses performances. Nos chemins se séparent aujourd’hui, mais Clément Fouquerel restera un Boxers pour toujours ! », conclut le manager général.
Claude Canellas