Axel Prissaint : « Un nouveau challenge, un nouveau défi ! »
A 24 ans, le défenseur international Axel Prissaint a quitté Gap et rejoint les Boxers de Bordeaux pour « un nouveau challenge, un nouveau défi » dans un club dont le projet l’a séduit et où il se félicite de l’accueil qui lui a été réservé. Choisi pour ses qualités bien connues dans la ligue, il compte poursuivre sa progression avec sa nouvelle équipe. Entretien avec le n°57 des Boxers de Bordeaux.
Il y a 2 ans, tu avais quitté Amiens, ta ville natale, et ton club formateur, les Gothiques, pour tenter une nouvelle aventure à Gap. Après 2 saisons avec les Rapaces, une première année marquée par le Covid et les blessures, mais une deuxième plus aboutie avec une finale de Coupe de France, tu as décidé de partir…
La première saison à Gap a été difficile et le début de la saison dernière également car je me suis fait opérer durant l’été. J’avais des problèmes de hanches. Je n’ai pas pu faire une grosse préparation mais une fois que j’ai retrouvé mon rythme, le reste de la saison s’est bien passé.
Tu as donc fait le choix d’un nouveau challenge en rejoignant les Boxers de Bordeaux. Qu’est-ce qui t’a séduit dans le projet bordelais ?
Steph Tartari m’avait déjà appelé l’été dernier. Mais comme je me faisais opérer et que j’étais arrivé en milieu d’un cycle à Gap, que je voulais aller au bout de ce cycle, j’ai préféré rester chez les Rapaces. Cette année, il m’a contacté à nouveau et j’ai trouvé le projet intéressant. Je me suis dit que c’était un nouveau challenge, un nouveau défi à relever. L’année dernière, il y a eu des blessures, c’était compliqué pour Bordeaux mais cette année le club a de nouvelles ambitions et ça m’a plu.
Quelles sont tes premières impressions depuis ton arrivée à Bordeaux ?
Je connaissais quelques gars dans l’équipe. Tous, y compris les joueurs que j’ai rencontrés, m’ont très bien accueilli. C’était top ! Les infrastructures sont très bonnes. J’ai pu discuter avec tout le monde. Et puis au niveau de la ville, je me suis très bien installé. Ma copine est présente pour le premier mois mais à la fin du mois elle remonte pour finir ses études. Il lui reste un an à faire. Elle est d’Amiens. Elle pourra descendre de temps en temps.
Quelles sont tes ambitions personnelles pour cette saison qui s’annonce ?
Faire une grosse saison. Je ne suis pas là pour marquer 20 buts comme « Spino » (Kevin Spinozzi), mais il faut que je sois solide défensivement, que je relance bien les attaques et si je peux faire des points, ce sera du bonus. Sans entrer dans le détail des discussions, Olivier Dimet et Stephan Tartari ont pour objectif me concernant, de me faire passer un cap. A moi de répondre présent sur la glace.
Tu connais la patinoire Mériadeck et son public. Cela a joué dans ta venue ?
Il y a une bonne ambiance ici. Je me souviens d’une série de playoffs où à chaque match Bordeaux était poussé par son public. La salle est grande, peut accueillir beaucoup de monde. C’est important de jouer dans des conditions comme celles-là.
Tu apparais de plus en plus en équipe de France. Tu n’as pas participé au dernier championnat du monde mais tu as tout juste 24 ans et l’avenir devant toi. Quelles sont tes ambitions avec les bleus ?
Je suis appelé de temps en temps. Lors de la préparation du mondial, je n’ai fait qu’une semaine. Donc pour moi, l’objectif c’est d’intégrer un peu plus de stages, et pourquoi pas faire ma place et jouer le championnat du monde. Il y a encore du monde devant mais c’est à moi de travailler pour ça.
Tu vas jouer à Bordeaux avec d’autres internationaux français, tels que Peter Valier et Fabien Colotti qui était déjà ton coéquipier à Gap. Est-ce que ça peut jouer un rôle pour réaliser tes ambitions en bleu ?
Oui, c’est toujours intéressant. Je connais leurs qualités. Avant de jouer avec eux, en tant que défenseur j’ai les ai eus comme adversaires, et face à des attaquants comme eux, ce n’est pas facile de jouer. Maintenant on va travailler fort ensemble pour les Boxers.
Recueilli par Claude Canellas