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Tommy Giroux : « On méritait de gagner ! »

Tommy Giroux : « On méritait de gagner ! »

Après le match 2 de la demi-finale perdu, et un score de 2-0 dans la série pour Angers, Tommy Giroux, qui pense que les Boxers auraient mérité de gagner, ne baisse pas les bras. Pour lui, avec le soutien du public de Mériadeck mardi et mercredi, tout reste encore possible.   

Que retiens-tu de ce match 2 à Angers ?

Tommy Giroux : « C’est assez simple. On joue un très bon match, on est bien en place, on ne donne pas grand-chose à l’adversaire. On est structurés, on travaille bien, on marque deux buts d’entrée de jeu, on est dans le contrôle. Pour moi, on méritait de gagner. Et en fin de match, on met Angers en supériorité numérique. C’est des 5 minutes, c’est des 4 contre 3, c’est des 5 contre 3. Là les joueurs ont fait leur possible pour défendre mais il y a quand même une puissance offensive devant nous, et ils ont fini par marquer et ça nous a coûté le match. »

Vous avez dominé le match et vous le perdez comme la veille dans les 5 dernières minutes… Comment expliques-tu ces fins de matchs difficiles ? 

« C’est même dans les 3 dernières minutes ! Les fins de matchs ne sont pas plus difficiles. On joue mais on prend des pénalités. Il y a des raisons qui expliquent ça. Certaines qu’on contrôle, d’autres qu’on ne contrôle pas. Après, c’est à nous à être plus exigeants et à apprendre de nos erreurs, parce que ce n’est pas la première fois que ça nous arrive. Il faut être plus intelligents que ça. Il faut garder ça dans notre bagage puis repartir vers l’avant quand même, car on a deux gros matchs à jouer à Mériadeck. »

Sur ce match, vous avez été beaucoup pénalisés et pas seulement en fin de match…

« C’est certain. Les unités spéciales font la différence durant la saison mais encore plus dans les playoffs. Et Angers a un bon avantage numérique, il ne faut pas se le cacher. Et la meilleure façon de l’éviter, c’est de prendre moins de punitions, il n’y a pas de doute. »

Vous étiez la meilleure infériorité numérique en saison et vous êtes la moins bonne en playoffs. Comment tu l’expliques ?

« Il y a certainement des raisons. Les gars travaillent très fort. Je sais que les gars veulent faire le job. Quand il y a un momentum qui va moins bien, je sais qu’il travaille pour trouver une solution pour que ça fonctionne. On en parle beaucoup. Les gars ont ça à cœur. Hier, on a eu beaucoup de minutes à tuer en infériorité et ça nous a rattrapé. Parfois, ce n’est pas notre désavantage numérique qui ne fait pas du bon travail, il faut aussi donner du crédit à l’équipe adverse qui fait du bon boulot sur son avantage numérique. »

Est-ce que ça va être facile de tourner la page après ces deux matchs que vous auriez pu et dû gagner ?

« Que ça soit facile ou pas, on n’a pas le choix. Il faut regarder devant. Il s’est passé des choses dans les derniers matchs, il y a eu beaucoup de positif. On a bien joué à 5 contre 5. On a réussi à avoir le contrôle des matchs malgré tout. Il faut s’en servir dans les prochains matchs. » 

Le match 3 mardi est plus important que n’importe quel autre. Le fait de jouer à Mériadeck devant votre public devrait peser dans la balance pour renverser la vapeur dans cette série…

« On a une grande chance d’avoir une patinoire qui est remplie de fans qui croient en nous, qui comprennent qu’on a eu de bons matchs mais que ça n’a pas tourné en notre faveur. Ils sont derrière nous. On les entendait bien à l’IceParc. Il faut s’en servir, c’est certain. »

En tout cas, rien n’est perdu…

« Non. C’est une série de 4 matchs à gagner. On n’a pas l’intention d’abandonner, au contraire. Le prochain match est bien le plus important. Comme toujours. On va trouver les solutions. Parce que ça fait partie de notre identité, de ne pas abandonner, de travailler, de jouer l’un pour l’autre, tous ensemble, en équipe. »    

Recueilli par Claude Canellas