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Enzo Carry : « Jouer 60 minutes ! »

Enzo Carry : « Jouer 60 minutes ! »

Pour Enzo Carry, les Boxers ne peuvent se permettre de débuter un match comme hier à Rouen. Une leçon à retenir pour le match de ce lundi à Mériadeck qu’il faut absolument gagner !

Quelle analyse globale fais-t-u de ce match 5 à Rouen ?

Enzo Carry : « On a mal entamé notre match. Après, on a su revenir correctement à 3-2, et avec des powerplays, des occasions à la fin dans le troisième tiers pour revenir et accrocher une prolongation mais on n’a pas su le faire. »

Le premier tiers a été compliqué pour vous. Comment l’expliques-tu ?

« Je ne sais pas. Sur l’ensemble de la finale, je crois que Rouen attaque quand même mieux les entames de matchs que nous, et on les finit mieux aussi. Mais malheureusement, ce n’est pas ce qui est le plus payant, on le voit bien. Lors du prochain match, il va falloir vraiment être focus dès les premiers instants du match. On voit qu’ils marquent hier au bout de 19 secondes ! Sur une finale, ça met un peu un coup au moral. On ne perd pas le match à cause de ça, et loin de là, mais on a montré que quand on prenait l’avantage au score dans le premier tiers, et qu’on les accrochait le plus longtemps possible, c’était un autre match. »

Dans ce match, on a eu l’impression que vous êtes montés progressivement en pression pour aboutir à un troisième tiers dans lequel vous auriez pu tout renverser…

« C’est sûr. Mais on est en finale, et on n’a pas le droit de monter crescendo pendant le match. On doit être à 100% de la première à la dernière seconde ! Certes, on a très bien fini mais malheureusement, cela n’a pas été payant. »

Rouen vient demain à Bordeaux pour le match 6 et en menant 3-2 dans la série, a une balle de match dans la raquette. Dans quel état d’esprit allez-vous aborder ce match ?

« On a l’avantage d’avoir été dans la même situation contre Marseille. On perdait 3-2 dans la série, on a dû aller à Marseille chercher une victoire pour égaliser. Mentalement, on l’a déjà fait. Du coup, il n’y a rien d’inquiétant, il reste encore un match. L’avantage c’est que ça se passe à la maison. Notre public va être avec nous et il va y avoir une grosse ambiance. C4est un match de hockey et il va falloir jouer durant 60 minutes. »

Vous avez perdu vos deux matchs à domicile après avoir gagné les deux premiers à Rouen. On imagine que vous allez avoir dans la tête l’intention d’offrir une victoire à vos supporters…

« C’est sûr que pendant cette finale, on n’a pas encore donné de victoire à Mériadeck. Ce serait le moment idéal de décrocher une victoire devant un public en feu et sur un ultime guichet fermé dans cette saison magnifique. »

Vous avez joué 17 matchs de playoffs depuis le 8 mars soit 36 jours ! Comment vous sentez-vous physiquement et mentalement ?

« On tient le choc. Tout le monde est fatigué, Bordelais et Rouennais. Mais on est en finale, dans un match 6 qu’il va falloir absolument gagner. C’est le mental qui compte, avec l’excitation, la patinoire en feu, la victoire au bout obligatoire. La fatigue, franchement, on l’oubli, et on joue avec. »

Recueilli par Claude Canellas