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Quentin Papillon : « On ne lâchera rien ! »

Quentin Papillon : « On ne lâchera rien ! »

Cueillis à froid par Rouen qui est revenu à 2-1 dans la finale, Quentin Papillon souligne que les Boxers de Bordeaux ne vont rien lâcher et tout faire pour gagner le match 4 ce soir. 

C’est un match frustrant pour un gardien quand on prend trois buts en sept minutes…

Quentin Papillon : « Début de match compliqué. Il faut tout de suite switcher. Je pense que je l’ai bien fait ensuite. On sait que Rouen est une grosse équipe, avec de bons attaquants. Il faut qu’on donne l’accès difficile au slot comme on l’a fait lors des deux premiers matchs. Aujourd’hui, ce n’était pas le cas. On va remettre le bleu de chauffe et continuer avec une troisième victoire. »

Ce début de match difficile, est-ce que c’est le poids de l’enjeu qui peut l’expliquer ?

« Non, je pense qu’on a été pris de vitesse assez rapidement, on n’était pas assez alertes, on n’a pas commencé à bouger les pieds assez vite. C’est juste un raté comme un autre. On a perdu un match, on mène la série 2-1. Il n’y a rien de dramatique. A Grenoble on a réussi a réagir après le match 3, à nous de faire de même. »

Et en face c’est Rouen et on a vu qu’ils ont commencé à jouer plus physique…

« Oui, ils ont commencé à jouer physique. Après, je pense qu’on a bien réagi. On leur a mis le doute. On est allé chercher 3 buts. On est revenus à 5-3. Je pense que le cinquième but nous a un peu tué sur une des seules actions qu’ils ont eu à ce moment-là. Comme on l’a fait aux premiers matchs. C’est donnant-donnant. C’est sûr que c’est plus difficile quand on commence le match avec 3 buts de retard. Les deux premiers matchs on avait commencé avec 2 buts d’avance. Là, c’est eux. »

Quelles impressions de jouer une finale de Ligue Magnus à la maison ?

« Ça fait plaisir. Il y avait beaucoup de bruit. Moi, j’ai l’habitude de parler aux gars. Je pense qu’ils ne m’ont quasiment pas entendu. Mais ça fait vraiment plaisir de sentir tout ce soutien de la part des supporters, des partenaires… Très content. »

Vous êtes-vous dit que vous alliez revenir au score ?

« Oui, bien sûr, sinon on ne serait pas restés sur la glace. Clairement, il y avait 3-0, il restait 40 minutes de jeu. La seule chose qu’on s’est dit c’est qu’il restait 40 minutes pour marquer un but, puis un autre, puis un autre, et pour revenir dans la partie et les faire douter. Maintenant, il y a un autre match juste derrière, il ne faut surtout pas qu’on baisse le rythme et qu’on leur laisse la soirée tranquille. »

Ne pas lâcher le match à la fin, c’est une façon de leur envoyer déjà un message pour le match suivant…

« Oui, le message est clair : on ne lâchera rien jusqu’à la fin de la série. On est des chiens, on est en mission. On va tout faire pour gagner cette finale ».

Recueilli par Claude Canellas

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L’œil du coach : Olivier Dimet

Le début du match : « La différence à la fin du match se fait là. Les 7 premières minutes, on les paye à la fin. Mais on s’attendait à ça aussi. En toute franchise, on savait qu’il y allait avoir une grosse réaction de la part de Rouen. Je le dis depuis la fin du match 2 que cette-là à une expérience des matchs de très haut niveau, de renverser les situations. Il ne fallait pas s’attendre à moins. Ils ont mis l’église au milieu du village. On ne s’est pas présentés de la façon que l’on voulait et à la fin, on le paye cash.

« Il faut donner du crédit à l’équipe d’en face qui a mis beaucoup plus d’intensité, beaucoup plus d’impact que lors des deux premiers matchs. Derrière, ils mènent au score. On a eu la réaction qu’il fallait sur le deuxième tiers et même le troisième. Ça fait 6-3. Hormis le but en cage vide, ça fait 5-3. Si on enlève les trois premiers buts, le score aurait pu être différent.

« On mène toujours 2-1. Ceux qui s’imaginaient qu’on allait gagner 4-0, c’était des beaux rêveurs. On joue face à Rouen, la meilleure équipe de la décennie. Maintenant, il faut se focaliser sur le prochain match.

« On peut capitaliser sur les deux derniers tiers, mais on a vécu la même situation à Grenoble. On menait 2-0. Au match 3, on s’est fait pousser dans nos retranchements. Ils nous ont mis beaucoup d’intensité, beaucoup d’impact.  

« On n’a pas d’expérience des finales. Ce que j’ai dit aux gars, c’est qu’il faut se servir de ce genre de match pour prendre de l’expérience et il faut la prendre rapidement parce que ça va repartir de la même façon lors du match suivant.