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Enzo Carry : « Tout est devant nous ! »

Enzo Carry : « Tout est devant nous ! »

Déçu par le match 2 des quarts de finale face à Marseille (1-2), Enzo Carry estime qu’à 1-1 dans la série, rien n’est joué et reste confiant en l’avenir des Boxers. 

Que peut-on retirer comme enseignements de ce match 2 des quarts de finale ?

Enzo Carry : « Je pense qu’on ne s’est pas présenté comme la veille, on n’a pas mis la même intensité que lors du premier match. On les a laissé jouer, on n’a presque rien donné, c’est ça qui a fait la différence. Les matchs de playoffs se jouent sur des détails. Sur des occasions qu’il ne faut pas louper. Et il faut être parfait défensivement car toutes les erreurs on les paye cash. Il y a 1 à 1 dans la série, tout est devant nous. »

Est-ce que Marseille qui a mis plus d’impact que la veille ?

« Je pense que c’est nous qui en avons moins donné. Comme je l’ai dit, on les a laissé jouer. On n’a pas mis l’intensité et l’impact qu’il fallait, on a fait de mauvais choix. C’est peut-être la fatigue mais sur des séries comme ça où ça peut aller jusqu’au septième match, il faut être lucide jusqu’à la fin. »

Et pourtant, sur le troisième tiers, le match a paru un peu plus équilibré…

« Oui. Il y avait 2-1 pour eux, on poussait pour aller chercher le but. Mais dans l’ensemble, on ne s’est pas présenté sur ce match. »   

Vous jouez les deux prochains matchs à Marseille. L’objectif est-il d’en gagner au moins un avant le match 5 à Bordeaux samedi prochain ?

« Oui, il faut en prendre un au minimum mais si on revient avec les deux c’est encore mieux ! Alors oui, on part pour un minimum. Mais on voit match après match et on va être focus sur le prochain mardi. Et après on verra ce qu’il en est. »

Faut-il aborder ces matchs à Marseille et notamment celui de mardi de manière différente ? Ce qui s’est passé durant ces deux jours est-il riche d’enseignements ?

« Oui, c’est riche parce qu’on a deux matchs référents. Un match où on a prouvé ce qu’on valait quand on joue physique, quand on joue notre jeu, et un autre où on a joué sans jouer, où on a joué en mode facile. Mais il n’y a rien de facile. Il faut jouer chaque match de la même façon, avec une intensité identique et c’est ça qui va payer à la fin. »

Es-tu confiant dans le groupe pour ce déplacement à Marseille ?

« Oui. On a confiance en nous. On a prouvé ce qu’on valait. On a vécu des choses bien pires dans la saison. On est revenu de bien plus loin. Non, là il y a 1 partout dans la série. J’ai confiance en l’équipe, j’ai confiance en mes coéquipiers. Il n’y a pas de raison que ça ne fonctionne pas. »

Recueilli par Claude Canellas

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L’œil du coach : Olivier Dimet

« On ne s’est pas présenté comme on aurait voulu le faire. Marseille en voulait plus, était premier sur les palets. Nous on était un peu trop soft par moments. On savait qu’il y allait avoir une réaction marseillaise après le match de la veille. On n’a pas su répondre présent et je pense que la victoire marseillaise est méritée. C’est une série, c’est long, c’est 1 partout. On savait que ça allait être serré, on savait qu’ils n’allaient pas nous la donner. J’attendais mieux de mon équipe après la prestation de la veille. On espérait pouvoir mettre un peu plus d’intensité, être plus dangereux à la cage adverse. 

« Il faut aller chercher une victoire à Marseille. On l’a fait durant l’année. Il faut continuer à travailler, il faut continuer à croire dans ce qu’on fait. Ce sont des matchs à jouer, des matchs à enjeu, avec beaucoup d’émotion, beaucoup d’intensité, beaucoup d’impact. Cette fois ça n’a pas sourit pour nous mais on va rapidement switcher pour préparer le prochain match.

« Il faudra qu’on montre le visage qu’on a montré vendredi. On a vu sur ce deuxième match que si on ne se présente pas de cette façon-là, ça ne peut pas marcher face à une comme Marseille. On va tirer les enseignements de ces deux matchs et faire en sorte d’aller chercher la victoire à Marseille.

« On voit bien que si on veut remporter ces quarts de finale, il faut qu’on soit capable de jouer à notre meilleur niveau lors de chaque match parce que ça se joue sur des détails. On n’a pas d’excuse, même si on peut regretter le but refusé à la fin du deuxième tiers mais c’est à l’appréciation de l’arbitre puisque c’est sur le buzzer. »