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Kevin Spinozzi : « Un match référence »

Kevin Spinozzi : « Un match référence »

Malgré la défaite mardi face à Grenoble au bout de la prolongation (4-3), les Boxers de Bordeaux ont enfin trouvé leur match référence selon Kevin Spinozzi. Pour le défenseur international, la prestation d’ensemble de l’équipe durant 65 minutes permet en tout cas d’envisager des lendemains qui chantent.

Après ce match contre Grenoble, penses-tu qu’il existe des défaites qui ont un goût de victoire ?

Kevin Spinozzi : « Ça reste une défaite ! Ce qui compte, c’est les points. C’est frustrant parce qu’on a joué un bon match, nous avons joué groupés. C’est ce genre de match dont nous avions besoin et nous l’avons fait. Nous ne prenons qu’un point mais ça va dans la bonne direction. »

C’est un match plein où vous avez joué pendant 65 minutes…

« Dès le début du match, nous avons été agressifs sur le porteur et nous leur avons mis la pression tout de suite. C’est une bonne nouvelle. »

Et vous remontez deux buts à Grenoble, de 1-3 vous revenez à 3-3, et ça n’est pas rien face à une équipe comme Grenoble…

« Nous n’avons rien lâché. Sur le banc, il n’y avait pas de stress, il n’y avait pas de panique. Nous savions que si nous jouions dans le système, si nous donnions tout, nous avions notre chance. C’est ce que nous avons fait et nous sommes allés chercher 1 point. »

Est-ce le fameux match référence qui vous manquait ?

« Oui, c’est un match référence. C’est une défaite mais sur le fond, sur la durée du match, globalement c’est pas mal. La victoire aurait pu aller de n’importe quel côté. »

Avec toutes les difficultés depuis le début de saison, la confiance avait-elle été un peu entamée dans le groupe ?

« Nous n’avons pas manqué de confiance. Nous sommes des professionnels. Il faut toujours avoir de la confiance dans ce que nous faisons, jouer de la bonne manière. Je ne suis pas inquiet, nous avons des guerriers dans le vestiaire. Si nous jouons 60 minutes, nous pouvons battre n’importe qui ! »

Maintenant vous vous préparez à jouer deux fois Gap, vendredi dans les Hautes-Alpes et mardi prochain à Mériadeck. Ce sont deux matchs qui pourraient vous permettre d’entamer votre remontée au classement…

« Oui, mais tous les matchs sont importants. Nous allons essayer d’arriver avec la même mentalité que contre Grenoble et faire au mieux pour aller chercher les 3 points. »

Que penses-tu de cette équipe de Gap, actuellement dernière de la Ligue ?

« Je dois avouer que je ne regarde pas trop les autres équipes sauf la journée avant le match quand nous faisons de la vidéo. Je reste concentré sur nous en ce moment.

Tu as été perturbé par les blessures ces derniers mois…

« En fait, si je regarde bien, ça fait quasiment neuf mois sans jouer ! En janvier j’ai eu une grosse blessure, j’ai subi une opération et en début de saison une nouvelle blessure. Ce n’est pas facile mais de match en match, je vais retrouver mon jeu. J’ai encore une marge de progression. J’ai besoin de jouer des matchs. Le préparateur m’a bien remis en forme mais j’ai surtout besoin de toucher la glace. »

Recueilli par Claude Canellas

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L’œil du coach : Olivier Dimet

« Je suis vraiment très fier des gars. Ils ont livré un énorme match. Je crois que nous avons vu la naissance d’une équipe. Nous voulions un match référence et ce soir nous l’avons. Nous nous sommes battus de la plus belle des manières pendant 65 minutes. Nous n’avons rien lâché, nous avons fait douter Grenoble. Et nous ne sommes pas passé loin de l’emporter.

Depuis le début nous savons que cette équipe a du caractère. C’est notre identité depuis quelques années. Nous étions dans une période de doute. J’espère que ce match va nous donner la confiance qu’il nous faut pour vraiment se lancer dans ce championnat. Malheureusement, nous avons encore deux centres out. Et ce ne sont sans doute pas des petites indisponibilités. Nous allons faire avec encore une fois, mais ça devient pénible. »

Sur le but à 5 secondes de la fin :

« Pour nous le face-off n’est pas bon puisque c’est une passe au patin ! Normalement, il aurait dû être rejoué. Les arbitres ont décidé le contraire. C’est comme ça, ça fait partie du jeu. Ça coûte cher. Et on tape une barre juste avant ! Ça n’a pas souri de notre côté encore une fois mais je reste persuadé que si nous jouons comme ça les prochains matchs, nous allons avoir rapidement des victoires. »