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Les Boxers se sont inclinés à Rouen (4-1) et ont perdu la troisième place. Pour Bastien Lemaître l’objectif est de remonter sur le podium et pour cela il faut gagner les trois derniers matchs de championnat, à commencer vendredi contre Cergy.

Quel est ton sentiment sur ce match à Rouen ?

Bastien Lemaitre : « Mon sentiment c’est qu’on ne méritait pas forcément de gagner. On a eu pas mal d’occases mais on n’a pas su les concrétiser. Et c’est pour cette raison qu’on perd le match. »

Vous avez tiré au but plus que Rouen mais eux ont étéplus « cliniques ». Et une fois n’est pas coutume, votre infériorité numérique vous a coûté cher…

« Oui. On sait que les matchs de haut de tableau se jouent sur les unités spéciales. Ils ont été bons dans les deux domaines. Pour nous ça a été plus difficile en piquet mais on a eu beaucoup d’occases à 5 contre 5 et on n’a pas su les mettre au fond. »  

Y a-t-il une explication sur ce match sur ce manque d’efficacité offensive ?

« Non, je ne pense pas. Après, il y a eu la trêve. Ça faisait 10 jours qu’on n’avait pas joué ensemble. C’est à nous d’être pros et de se remettre à la page directement parce qu’on sait qu’il nous reste trois matchs, qu’on est au coude à coude avec Rouen et pour reprendre cette troisième place, il faut réussir à reswitcher directement. »

Vous perdez votre troisième place. C’est finalement l’information du match…

« On la perd mais il y a un point d’écart. On sait que Rouen va jouer à Grenoble vendredi. On garde en tête cet objectif de reprendre la troisième place. Il nous reste trois matchs pour le faire. On vise trois victoires mais ça ne va pas être des matchs simples parce que tout le monde se bat pour ses points, dans un championnat serré du 6^ème au 9^ème-10^ème. Ça va être des match hyper intenses et importants à jouer. » 

Vos adversaires pour ces trois derniers matchs sont des équipes classées entre la 8^ème et la 10^èmeplace et deux de ces trois matchs se déroulent à Mériadeck… On peut penser que vous avez les cartes en main…

« Oui, on a les cartes en main. Mais on le voit, à l’image de Briançon qui vient de battre Angers, que chaque équipe va se battre à fond dans cette fin de championnat. Nous aussi et on va tout faire pour reprendre cette troisième place. »

Forts de ce qui s’est passé à Rouen, des enseignements que vous pouvez en tirer, que faut-il faire pour monter en puissance pour remonter sur le podium ou en tout cas gagner ces trois matchs ?

« Là on sait qu’on est qualifiés en playoffs, qu’on finira dans le Top 4 et qu’on veut reprendre cette troisième place mais dans l’état d’esprit, on est en train de préparer la série des quarts de finale. On essaye de se baser sur le jeu qu’on a pu développer l’année dernière en playoffs, c’est-à-dire jouer simple et intense, finir ses mises en échec, être efficaces sur les unités spéciales. Ce sont des choses qu’on va continuer à travailler cette semaine et jusqu’au début des playoffs. C’est à nous de tout mettre en place lors des trois derniers matchs. »

Le match modèle c’est celui que vous avez fait contre Angers le 24 janvier dernier (2-0) ?

« Oui, c’est un match-référence pour tout le monde, où il y avait de la simplicité, de l’efficacité, où on était agressifs, où on a joué en équipe, à 5 que ce soit en attaque ou en défense. Et c’est schéma qu’il faut reproduire. Bien sûr, tous les matchs ne se ressemblent pas, mais dans l’état d’esprit, et dans notre manière d’attaquer les matchs, il faut qu’on arrive à pérenniser ça. »

Sur les cinq prochains matchs y compris les deux premiers des quarts de finale, vous allez en jouer quatre à domicile et vous allez donc bénéficier du septième homme, votre public…

« Toute la saison, il y a eu du monde à Mériadeck mais là on sent que l’esprit change un peu et qu’il y a une ambiance particulière parce qu’on va jouer les playoffs et qu’à Bordeaux le public aime ça au vu de notre dernière saison. Bien sûr que ça va nous aider. Le septième homme, on le sent déjà depuis un bout de temps à Mériadeck. Jouer à domicile c’est une force en plus. »

Recueilli par Claude Canellas      

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