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Tom Guidoux, 20 ans, a quitté Grenoble pour se fixer à Bordeaux. Avant de disputer deux matchs contre Anglet vendredi et samedi, le n°96 des Boxers livre ses premières impressions sous le maillot noir et rouge.

Tu as été prêté aux Boxers par Grenoble durant une courte période à l’automne dernier. Quand tu es reparti, te disais-tu que tu allais peut-être revenir ici ?

Tom Guidoux : « J’y pensais mais je n’avais pas encore de certitude. Mais comme ça c’était bien passé, que j’avais bien aimé, j’avais ça dans un coin de ma tête. Forcément. Grenoble voulait me garder mais pour plein de raisons, j’ai décidé de venir à Bordeaux. »

Justement, quelles sont ces raisons ?

« J’avais envie de découvrir autre chose, rencontrer d’autres gens, commencer une nouvelle aventure. Je connaissais un peu la maison, et avec les résultats de l’année dernière, c’était encore plus motivant. »

On a parlé des causes, évoquons les conséquences. Qu’es-tu venu chercher chez les Boxers, avec quelles ambitions personnelles es-tu arrivé ?

« J’ai l’ambition de progresser en prenant conseils auprès des plus anciens car il y en a un certain nombre qui sont ici. Et de performer sur la glace, d’avoir de bons résultats. »

Comment te sens-tu dans ce club, cette équipe ?

« Je me sens bien. Je me sens même très bien. L’intégration s’est faite immédiatement au cours du stage d’été au Canada. Les nouveaux ont été très vite accompagnés. Ce stage a été très utile. On n’a pas forcément de glace à cette époque en France. Forcément, reprendre début août au Canada, avoir des matchs de préparation contre de très bons joueurs, ce n’est que du bonus. »

Depuis votre retour du Québec, vous avez joué trois matchs, un contre Utica et deux contre Angers. Comment t’es-tu senti sur la glace, avec tes partenaires ?

« Je me suis senti plutôt bien. J’ai essayé de jouer sans pression, sans me prendre la tête, de prendre du plaisir à jouer tous ensemble. »

Quelles ambitions nourris-tu pour le club ?

« Les ambitions, c’est d’aller chercher un titre. Que ce soit en Coupe de France ou en Ligue Magnus, voire les deux ! »

Vous allez rencontrer deux fois Anglet, ce vendredi au Pays Basque et samedi à Mériadeck. Comment abordes-tu ces deux matchs qui seront les derniers avant le grand rendez-vous contre Marseille le 13 septembre ?

« Je vais les aborder de la même façon que j’ai abordé les trois premiers. Sans me prendre la tête. Je vais jouer mon jeu, jouer simple, même si je sais que ce sont des derbys et que ça va être intense. »

Recueilli par Claude Canellas