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Olivier Dimet, nommé entraîneur de l’équipe de France U20, l’affirme : il n’y aura aucune conséquence négative pour les Boxers de Bordeaux. Interview…  

Comment ta nomination à la tête de l’équipe de France U20 s’est-elle faite ?

Olivier Dimet : « Durant cette intersaison, la Fédération a contacté Thierry Parienty et Stéphan Tartari pour voir s’il était envisageable de me mettre à disposition des U20, sachant que cela ne devait pas altérer ma mission chez les Boxers. L’arrivée de Rémi Peronnard en tant qu’adjoint permettait justement d’accepter cette nouvelle fonction. Avant toute chose, je tiens à dire que cette nomination est un honneur et une fierté. Je remercie la Fédération et la DTN d’avoir pensé à moi, et aussi, tout particulièrement Thierry Parienty et Stéphan Tartari qui ont accepté de me permettre de vivre cette expérience. »

Est-ce que pour toi cette fonction s’inscrit dans un parcours personnel marqué par la formation ? 

« Quand on est entraîneur, on a toujours la volonté d’aller le plus haut possible, et aujourd’hui, pouvoir accéder à l’équipe de France ne se refuse pas dans la mesure où tout a été organisé au niveau du club pour que je puisse accepter cette mission. C’est un nouveau challenge qui me motive car depuis le début de ma carrière d’entraîneur j’ai toujours eu à cœur de former et développer les jeunes pour le plus haut niveau. En tout cas, je vais donner le meilleur de moi-même pour répondre aux exigences et aux attentes de ce poste. »

Cela peut-il être un marchepied pour toi ? 

« Pour moi c’est la continuité d’un processus démarré à mes 18 ans quand j’ai commencé à entraîner des équipes de jeunes. Être au contact du très haut niveau sera une expérience très enrichissante à tout point de vue. »

Comme tu le disais, ce nouveau challenge peut être relevé grâce à l’arrivée d’un adjoint à plein temps… 

« Sans l’arrivée de Rémi, ça n’aurait évidemment pas été possible. L’avantage avec Rémi, c’est que je le connais depuis 30 ans, c’est quelqu’un de confiance, et c’était un facteur important dans la décision. Il va falloir qu’on s’organise. On sait qu’il y aura des moments où je serai absent de Bordeaux, Rémi prendra la main dans la continuité de tout le travail qu’on aura mis en place pour que ça n’ait pas de répercussion sur le quotidien de l’équipe et du club. Je suis conscient de la charge de travail supplémentaire. Avant d’accepter, j’ai bien réfléchi aux conséquences que cela pouvait avoir. C’est à moi d’organiser de la meilleure façon le temps de travail consacré à chacune de ces missions. D’un côté, c’est un travail d’entraineur au quotidien et de l’autre côté, c’est une sélection avec laquelle on va se regrouper seulement trois fois. Entre les stages EDF, il va y avoir un gros travail pour suivre les joueurs, pour s’informer afin de connaître au mieux l’ensemble des joueurs. On mènera une réflexion avec l’ensemble du staff de l’Equipe de France afin de sélectionner la meilleure équipe possible, la plus performante, pour représenter la France au championnat du monde. »

Que penses-tu pouvoir apporter à cette équipe de France U20 ?

« Je vais essayer d’être dans la continuité de mes prédécesseurs (Eric Blais et Yorick Treille) qui ont eu d’excellents résultats. Je suis là pour mettre en place la philosophie de jeu et l’identité de l’Equipe de France souhaitée par Yorick Treille des séniors jusqu’aux U16. C’est un travail collectif auquel j’essaierai d’amener ma touche personnelle. Mon rôle sera de constituer avant tout, une équipe solidaire et unie la plus compétitive possible pour le mondial. L’humain sera au cœur du projet. »

Recueilli par Claude Canellas