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Le centre québécois Mathieu Pompei, arrivé à la fin du mois d’octobre pour renforcer l’offensive des Boxers, reste Bordelais

Natif de Laval dans la banlieue de Montréal, Mathieu Pompei, 32 ans,1,73m pour 77 kg, s’est tout de suite fondu dans le groupe, a intégré rapidement les systèmes et a apporté le plus attendu.

Arriver en cours de saison n’est pas forcément facile, surtout dans un pays qu’on ne connaît pas, même si cela peut sembler plus à portée d’un Québécois quand il s’agit de la France. C’est d’autant plus difficile quand on arrive dans une équipe dont le potentiel est indéniable, la suite de la saison le démontrera, mais qui est alors plongée dans les tréfonds du classement.

Les statistiques de Mathieu Pompei sont là pour attester de ses performances. En saison régulière, il a joué 28 matchs pour un total de 37 points (8 buts et 29 assistances). Son entente avec Samuel Salonen et Enzo Carry lorsque ce trio offensif pouvait être aligné a fait merveille.

Sérieusement blessé lors de la 44^ème et dernière journée de la saison régulière contre Anglet le 1^er mars, sa fin de saison a été annoncée 5 jours plus tard et ses espoirs de participer aux playoffs se sont envolés avec.

Les Boxers ont joué les 6 premiers matchs des quarts de finale contre Marseille sans lui, mais Mathieu Pompei a beaucoup travaillé avec le staff médical du club et a pu revenir pour le match 7 à Mériadeck avec la qualification pour la demi-finale obtenue en prolongation.

Il a pu ainsi jouer les 5 matchs contre Grenoble et les 6 de la finale contre Rouen ! Au cours de ces playoffs il a ajouté 8 points à son capital personnel (3 buts, 5 assistances).

Jeune joueur talentueux, il était passé par une ligue junior majeur mais c’est au cours de ses 5 années passées dans les équipes universitaires américaines qu’il s’est révélé.

Il a tout de suite franchi l’Atlantique pour jouer quatre saisons en Allemagne, dans des équipes de DEL2 (deuxième ligue).

C’est ensuite en Suisse qu’on va le retrouver l’année suivante, sous les couleurs du EHC Winterthur, en Swiss League (SL), deuxième niveau du hockey confédéral, avant qu’il ne parte vers le Danemark, et choisisse de répondre positivement aux Boxers l’année suivante.