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Dans une interview en vidéo que vous pourrez retrouver sur la chaîne YouTube et les réseaux sociaux du club, Quentin Papillon se dit « très fier » de continuer avec les Boxers.

Le gardien international se dit « très fier de faire une deuxième saison avec les Boxers ». Il souligne la « très bonne première saison » qui s’est arrêtée en finale. « Malheureusement on n’a pas gagné », regrette-t-il. Alors, pour une deuxième saison, c’est une « deuxième chance de remporter » le titre.

Le natif de Rouen revient sur cette saison très particulière où l’équipe était 11^èmedu classement et a fini vice-championne de France. 

L’une des raisons est ce « début avec un nouveau groupe », avec « beaucoup de nouveaux joueurs. » 

« On ne se connaissait pas pour la plupart », se souvient-il. Et puis, il y a eu aussi « beaucoup de blessures ». Et « le temps de s’adapter les uns aux autres » dans un groupe « en perpétuel changement », s’est dessiné au fur et à mesure un bon groupe, et « on est remonté à cette quatrième place qui était l’objectif de base ». 

Quentin Papillon tire aussi les enseignements de ces playoffs où les Boxers ont challengé Rouen.

« Les enseignements, c’est le groupe qui s’est soudé. Il y avait vraiment une très grosse cohésion. On a vu des joueurs faire des choses qu’ils ne faisaient pas avant pour le bien de l’équipe. Et je pense que c’est ça qui a fait la différence entre les playoffs et la saison. Après, on a vu qu’il y avait encore une petite marge avec Rouen qui toute la saison joue comme ça, avec une grosse intensité. On sait maintenant à peu près ce qu’il faut améliorer pour l’année prochaine. » 

Parmi les enseignements, il souligne aussi que « c’est rare qu’on arrive au bout des playoffs avec 0 blessé. Il y a beaucoup de gars qui étaient bien amochés et qui ont continué à se battre. C’est ça qui soude le groupe », souligne-t-il.

Lui-même reconnaît s’être blessé « lors du dernier match contre Grenoble. Une entorse du genou. On a fait des piqûres pour que ça tienne jusqu’à la fin de la finale. Ce n’est pas très agréable mais ça a tenu. »

Il a également été victime d’une gastro lors du dernier match contre Marseille et le deuxième contre Grenoble.

« C’est pour cela qu’on a fait le choix que je ne joue pas le premier match contre Grenoble. Ça s’est bien passé avec deux victoires et quand je n’ai pas joué, Vic (Victor Bodin) a pris ma place comme il se doit et c’est ce qu’on va retenir. »

Le gardien bordelais revient aussi sur les bousculades dans sa zone avec des joueurs adverses. « C’est le jeu, des faits de jeu. Mais ça a été le cas quand même assez souvent », estime-t-il.

« On est vulnérables, nous les gardiens. Ce serait bien qu’on soit un peu plus protégés par les arbitres. Il y a un règlement qui est là pour ça. Normalement, le règlement de base c’est que, dès qu’il y a un contact dans la zone produit par le joueur sur le gardien, il y a un arrêt de jeu, et s’il est fait volontairement, c’est deux minutes. On a vu que cette année ce n’était pas le cas. (…) Moi pour me protéger, je suis obligé de mettre plus de contacts aussi. Ça fait monter un peu la sauce. J’espère qu’on aura l’occasion de discuter de ça avec les arbitres à l’intersaison pour améliorer la protection des gardiens », lance le n°32 des Boxers de Bordeaux.

Quentin Papillon rend hommage au public de Mériadeck et souligne que durant les playoffs « l’ambiance a été « waouh ! ».

Il rappelle qu’il y a eu « beaucoup de matchs à guichets fermés » durant la saison.

« Ça fait plaisir » à tout le monde, « les supporters, les joueurs, les sponsors de voir que la patinoire est pleine, que l’ambiance est folle. (…) Forcément on aime ça. C’est important pour nous et j’espère que ça va continuer l’année prochaine », appelle de ses vœux le dernier rempart bordelais.

Alors pour lui, les ambitions sont claires pour la prochaine saison. 

« On veut toujours faire mieux. Là on est arrivés en finale et faire mieux c’est la gagner. C’est pour ça que j’ai resigné », avoue-t-il.

« Aller en finale et aller chercher un plus pour gagner, tout en étant humbles. On sait que le championnat va être serré. On n’est pas passé loin de l’élimination contre Marseille. Ça se joue sur des petits détails. On va essayer de construire tout au long de la saison. On sait que le championnat sera plus dur », conclut-il.

Recueilli par Claude Canellas avec l’aide de Charlotte Delage