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Pour Baptiste Bruche, si Rouen est revenu à 2-2 dans la série, la finale est encore très ouverte. Et il reste 2 victoires à prendre en 3 matchs, à commencer par samedi à Rouen.  

Quelle est ta réaction après ce match 4 ?

Baptiste Bruche : « On a fait un bon match qui s’est terminé en prolongation. Ils sont venus très forts. On savait à quoi s’attendre. Il y a beaucoup de positif à prendre, pas beaucoup de négatif. »

Pas de déception ?

« Non, il y a 2-2 dans la série. Il faut qu’on en gagne deux et eux aussi. Il n’y a pas de pression particulière. On va samedi à Rouen pour gagner. »

Etes-vous toujours dans le même d’état d’esprit, en vous disant que vous n’avez rien à perdre et qu’il faut penser au prochain match ?

« On est en finale, c’est pour gagner. On n’a rien à leur envier. On l’a vu, on a matché durant 60 minutes. On va samedi à Rouen, on reviendra lundi à Mériadeck pour gagner. »

Les trois matchs précédents de la finale avaient donné lieu à beaucoup de buts. Cette fois, cela n’a pas été le cas. Quelle est l’explication ?

« Les défenses se sont resserrées, de leur côté comme du notre. Les gardiens ont fait un gros match aussi, que ce soit Quentin ou Pinta. Ils n’en ont marqué qu’un. Ce n’est pas un magnifique but, mais c’est un but en powerplay, c’est la preuve de la solidité des défenses. Samedi à Rouen, on va essayer de marquer plus. »

Le but, c’est de revenir ici lundi pour un match 6 et la gagne ?

« Samedi, on va à Rouen pour gagner. Et lundi, on peut la finir. Mais il faut déjà gagner samedi avant de passer au match suivant. Pour nous, c’est toujours un match après l’autre. On a encore beaucoup de chemin à faire avant de gagner. On verra bien. Il reste trois matchs au maximum, il faut en gagner deux. Je sais qu’on en est capables. Je pense que samedi on va être remontés. On sait qu’il va y avoir un gros public. Nos supporters qui seront là vont donner de la voix. On a été là-bas, on a gagné deux fois. Ils sont venus ici, ils ont gagné. C’est du 50-50. »

Quel sentiment domine après ce match 4 ?

« L’envie d’avancer, l’envie de faire mieux, et de rebondir samedi. »

Recueilli par Claude Canellas