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Après la défaite en prolongation lors du match 4 et l’égalisation de Rouen à 2-2 sur la série, Axel Prissaint ne doute pas et est déjà focus sur le match 5 samedi en Normandie.

Que retenir de ce match 4 de la finale ?

Axel Prissaint : « C’était un gros match, un vrai match de finale. On ne leur a pas donné grand-chose, ils ne nous ont pas donné grand-chose non plus. On a été à 1-0 tout le match. On a réussi à égaliser sur la fin de match pour les amener en prolongation. »

L’intensité de ce match a été encore un cran au-dessus de celle des trois précédents…

« C’est clair. Déjà, ce match-là, on s’est présenté dès le début. On leur a mis la pression dès l’entame du match et ils ne s’y attendaient pas forcément. Il y a eu des coups, c’est une finale. Les deux équipes veulent gagner. C’est l’intensité d’une finale. »

Ce match 3, contrairement aux trois précédents, a été pauvre en buts. Comment l’expliques-tu ?

« C’est juste que chaque équipe s’est resserrée en zone défensive. La veille, on ne s’était pas présentés dès le début et on en avait pris 3. Quand on se fait taper sur les doigts, on fait tout pour que ça ne recommence pas. Il fallait attaquer fort et ne pas leur laisser beaucoup d’occasions. On a bien protégé le slot sauf sur le but qu’ils marquent. »

Que reste-t-il comme sentiment de ce match ?

« C’est mitigé mais on sait que c’est une série. On ne s’attendait pas à gagner 4-0 contre Rouen en finale ! On en a pris chez eux, ils en ont pris 2 chez nous avec une prolongation donc on va aller là-bas avec l’intention de faire comme lors des deux premiers matchs. On sait qu’on peut les matcher. On est déjà focus sur ce déplacement de samedi. »

Ce match, vous allez l’aborder comment ?

« Comme les autres. Pourquoi l’aborderions-nous différemment ? Il n’y a pas de raison de l’aborder d’une autre manière. On va mettre la même intensité qu’on a mis sur le match 4, être solides défensivement de la même manière, être plus efficaces. »

Recueilli par Claude Canellas

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L’œil du coach : Olivier Dimet

« C’est dur parce que mes joueurs ont livré un grand match. Ça se joue sur pas grand-chose, sur des détails. Le premier but, on leur donne, on oublie un joueur devant la cage. Notre powerplay n’a pas été assez efficace dans des moments-clé, les duels face au gardien il faut savoir les mettre. C’est du haut niveau. 

« En tout cas, on est à la hauteur de cette finale. Mais jouer ça ne suffit pas. Ce qu’on veut c’est gagner. 

« C’est dur de notre côté parce qu’on a poussé fort, on a dépensé beaucoup d’énergie, on a fait un match plein. La veille, on ne s’était pas présentés les 7 premières minutes. Là, notre entame de match a été parfaite. 

« On a manqué d’efficacité. On a des situations pour marquer sur les supériorités numériques mais ça n’a fonctionné que sur la dernière. 

« En tout cas je suis fier de mes joueurs pour ce qu’ils ont fait. Ce n’est pas fini. On est à 2-2 dans la série, on n’est pas morts. C’est sûr qu’on aurait aimé gagner celui-là, surtout avec une patinoire en fusion. Mais maintenant on est focus sur le match 5 et si on continue avec ce même état d’esprit, cette même intensité, on va continuer à challenger cette grosse équipe de Rouen. 

« Il n’y a pas de panique à avoir. C’est une finale, il y a 2-2. On voit qu’on peut rivaliser. »