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Après 4 matchs et un score de 2-2 sur la série, le manager des Boxers Stéphan Tartari est persuadé que le public de Mériadeck fera la différence sur le match 5 samedi.

Quel bilan tires-tu de ces quatre matchs face à Marseille ?

Stéphan Tartari : « On est à 2-2. On s’attendait à une série difficile et accrochée. Ça l’est. En saison régulière contre eux, ça avait donné 2 victoires pour 2 défaites. Aujourd’hui, on a deux victoires pour 2 défaites. On avait perdu l’avantage de la glace après le match 2 et on l’a récupéré en allant gagner un des deux matchs à Marseille. On s’est battu toute l’année pour être mieux classés, quatrièmes. Là on arrive sur le moment de vérité, le money time. Il faut gagner 2 matchs sur 3. Potentiellement, 2 matchs chez nous, 1 match à Marseille. Le premier qui gagne 2 matchs, va en demi-finale. Tout est encore possible, jouable, et c’est très tendu. »

Le match de samedi à Mériadeck est le cinquième de la série et le public a un rôle à jouer…

« Complètement. On l’a vu toute l’année, on a eu un public incroyable, avec une ferveur exceptionnelle. Et sur le match 1 des playoffs, j’ai été impressionné, surtout sur le premier tiers. On a eu un public en feu, avec une ambiance de tous les instants. Samedi, on aimerait et on s’attend, le staff, les joueurs, à avoir un public en folie. Il reste 300 places. On va donc jouer à guichets fermés. C’est l’atmosphère qui va se dégager des tribunes qui va être importante pour pousser les joueurs et montrer qu’on est à la maison. L’avantage de la glace est pour nous et il faut s’en servir pour que le public soit présent sur chaque action et montre qu’il est le plus beau public de France ! »

Marseille c’est la plus grande patinoire de France. Le public a également poussé fort derrière son équipe…

« C’est le jeu. Ils étaient à la maison, le public a poussé fort pour son équipe. C’est normal. Mais franchement, avec l’ambiance qu’il y a eu sur le premier tiers du premier match, Mériadeck est au-dessus et peut être encore au-dessus sur ce match 5 pendant 60 minutes. A nous de démontrer que l’avantage de la glace est pour nous. »

Recueilli par Claude Canellas