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A 2-2 dans la série avec Marseille, les Boxers, à l’image de Quentin Papillon, visent la victoire ce samedi pour prendre l’avantage et « rendre le public le plus heureux possible ».

Quelle analyse fais-tu de ce match 4 à Marseille ?

Quentin Papillon : « C’est un bon match de playoffs. Mais on a manqué un peu d’énergie sur la totalité du match. Après, arrivés à 1-1 au début du troisième tiers, c’est dommage de ne pas avoir trouvé les réserves pour pousser un peu plus et aller chercher le match. »

Sur ce troisième tiers justement, n’avez-vous pas baissé d’intensité ?

« Oui, clairement. On n’était pas les premiers sur les palets alors que parfois on avait l’occasion. Par fatigue, je pense. On n’a pas trouvé les ressources, même si c’est dur, pour pourvoir faire la différence quand les matchs sont compliqués comme ça. »

Qu’est-ce qui a fait la différence sur ce match ? Le manque d’intensité de votre part ?

« Oui, je pense qu’ils avaient plus d’envie. Ils étaient beaucoup plus agressifs que nous sur les palets libres. Ils ont récupéré plus de palets que nous parce qu’ils ont fait les efforts. Et je pense que c’est ça qui fait la différence. »

Vous êtes à 2-2 dans la série et le match de ce samedi à Mériadeck a d’autant plus d’importance…

« De toute façon, c’est match après match. On est rendu à 2-2. Il faut absolument gagner ce match pour reprendre l’avantage. Et après, il y aura besoin d’un dernier match pour conclure. »

Samedi, le public de Mériadeck aura un rôle à jouer…

« C’est sûr ! J’espère que le public sera là nombreux pour nous pousser comme il l’a fait lors des deux premiers matchs. Ça va faire du bruit du début à la fin, et nous, on va tout faire pour rendre le public le plus heureux possible ! »

Vous avez toujours l’avantage de la glace comme au début de la série, car si nécessaire, le dernier match de la série aurait lieu à Mériadeck…

« Oui, bien sûr mais si on peut terminer la série en 6 matchs, ce serait l’idéal. Mais pour l’instant, on va y aller match après match. On est à 2-2, et il faut aller chercher le cinquième match. Et après on verra pour le sixième et pour le dernier match éventuellement, s’il y en a un. Il y a trois matchs devant nous, il y en a deux à aller chercher. » 

Recueilli par Claude Canellas