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Jean Bédard : « C’est une belle aventure ! »

Jean Bédard : « C’est une belle aventure ! »

Jean Bédard, grand patron des brasseries sportives La Cage, un des trois investisseurs québécois venus rejoindre les Boxers, était présent vendredi et samedi à Mériadeck… 

C’est justement à la suite de l’ouverture de La Cage à Bègles, une première hors du territoire québécois de la chaîne de près de 40 établissements, que les premiers contacts ont été pris… 


Jean Bédard, président et chef de la direction du groupe Grandio, l’une des plus grandes alliances de restaurants au Québec, qui possède 10 marques dont La Cage, est venu assister à un match des Boxers de Bordeaux à l’invitation des dirigeants du club.

Séduit, Jean Bédard a alors proposé d’y investir et a entraîné dans l’aventure deux de ses amis, l’entrepreneur Jacques Tanguay, leader de l’ameublement au Québec, et Patrick Roy, ancien gardien de but en NHL, membre du Temple de la renommée du hockey, tous deux anciens propriétaires des Remparts de Québec, évoluant dans la LHJMQ.

Rencontre.  

Vous avez assisté ce week-end à vos deux premiers matchs des Boxers de Bordeaux en tant qu’actionnaire. Comment avez-vous vécu ces deux soirées ?

Jean Bédard : « « J’étais venu voir un match à l’automne mais effectivement c’est la première fois que j’assiste à des matchs en tant que co-propriétaire, si on veut. Je suis très heureux. Très heureux de voir l’engouement. Mais je ne suis pas surpris quand on voit la qualité du spectacle et la qualité de l’organisation. Oui, il y a le hockey mais il y a aussi tout ce qu’il y a autour du hockey. On voit l’expérience au niveau de l’accueil, de l’ambiance, de la musique. C’est aussi une belle arena pour faire du hockey. Avec 3.500 places, les gens sont quand même assez près de l’action. Je suis bien content, car l’idée derrière ça, c’est de faire la promotion du hockey qui est, comme vous le savez, un sport très populaire chez nous. J’ai toujours aimé être associé de près ou de loin au sport, et principalement au hockey. Heureux d’avoir la chance de contribuer avec les gens de cette organisation qui ont fait un travail extraordinaire pour faire des Boxers de Bordeaux une équipe importante. C’est une belle aventure. » 

Est-ce que dans vos plus beaux rêves vous aviez imaginé être un jour actionnaire dans un club de hockey français ?

« Non. Effectivement c’est arrivé un peu par hasard. Je terminais mon implication. J’ai été président durant 17 ans des Gaulois de Saint-Hyacinthe qui est une équipe moins de 18 ans de calibre assez important. Huit joueurs qui jouent actuellement en ligue nationale (NHL) sont passés par notre équipe. Mais j’ai toujours été passionné par des projets. Je dois venir de plus en plus en France en raison des développements qu’on va faire avec La Cage. Je n’avais pas pensé que je viendrai dans une équipe de hockey mais j’ai saisi l’opportunité de faire quelque chose de bien dans l’association. Les gens d’ici parlaient de leurs souhaits d’améliorer l’équipe avec des joueurs étrangers. Evidemment, on peut les aider. J’ai deux partenaires Jacques Tanguay et Patrick Roy qui m’ont dit oui tout de suite. Je pense qu’on doit être capables d’aider l’organisation et le hockey en général en France. Je crois beaucoup aux vertus du sport. »  

Quels arguments avez-vous utilisés pour convaincre vos deux amis de vous suivre ?

« C’est sûr que la ville de Bordeaux a fait pencher la balance. Ils savent que c’est une belle région. Ce sont deux amateurs de vin. On s’était déjà informé pour la Suisse. Le fait que ce soit un pays francophone, que ce soit Bordeaux qui, avec Québec, a une association de longue haleine, avec beaucoup d’activités, ont fait pencher la balance. Mais je n’ai pas eu à discuter pour les convaincre. Ce sont des passionnés comme moi de hockey. »  

De quelle manière pouvez-vous aider les Boxers, apporter quelque chose au hockey à Bordeaux et en France ?     

« Je pense qu’on peut les aider dans le recrutement de joueurs étrangers. On connaît bien les joueurs, on peut les convaincre aussi. On peut aussi aider les jeunes à faire des camps d’été au Québec. On sait qu’ici c’est un problème d’avoir des patinoires libres l’été alors que nous, nous avons accès à des heures de glace autant l’été que l’hiver. Il peut y avoir un développement d’échanges sur le plan commercial. On parle d’un voyage l’année prochaine pour les partenaires des Boxers vers le Québec. On peut s’assurer de l’organisation et que les gens vivent une belle expérience. Et si les Boxers cherchent des gens pour aider la structure du hockey, on doit pouvoir les aider. » 

Recueilli par Claude Canellas